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Aulendemain du second tour de la présidentielle, le plus dur commence pour Emmanuel Macron, élu avec 58,54%, qui va devoir désormais rassembler un pays plus fracturé que jamais. Marine Le Pen
©Dargaud 2014 Leo/Pion Album créé dans la bedetheque le 30/01/2014 DerniĂšre modification le 07/06/2022 Ă 1006 par xof 24 Une BD de Leo et Patrick Pion chez Dargaud Long Courrier - 2014 02/2014 07 fĂ©vrier 2014 72 pages 978-2-205-07097-2 Grand format 207763 L'histoire de La Porte de Brazenac se dĂ©roule pendant l'hiver 1771. AndrĂ© de Beltoise, prĂ©cepteur du jeune prince de CondĂ©, est pris dans une violente tempĂȘte. Il trouve refuge dans un chĂąteau habitĂ© par un homme malade, un certain baron de Brazenac, qui se rĂ©vĂšle trĂšs cultivĂ©. Beltoise repart le lendemain avant que son hĂŽte ne puisse lui faire part d'un phĂ©nomĂšne bien Ă©trange... Son cheval a disparu sous ses yeux, comme s'il avait peu Ă peu franchi une frontiĂšre invisible. IntriguĂ© et curieux, le baron a alors lui-mĂȘme tentĂ© cette expĂ©rience fantastique... Lire la suite Note des lecteurs Currently 1 2 3 4 5 6 Note 21 votes DĂ©tail de l'Ă©dition La SĂ©rie La Chronique BDGest La Porte de Brazenac 17/02/2014 Par O. Vrignon A u 18e siĂšcle, lors dâune tempĂȘte, Damien de Beltoise, prĂ©cepteur du jeune prince de CondĂ©, doit se rĂ©fugier dans le chĂąteau du baron Pierre de Brazenac. Au cours de la soirĂ©e, ce noble dĂ©sargentĂ© et malade lui montre une plante rĂ©cemment apparue dans le parc et que les deux hommes nâont jamais vue. Quelque temps plus tard, le seigneur provincial dĂ©couvre une espĂšce dâoiseau inconnue et, surtout, assiste Ă la disparition progressive de son cheval. MalgrĂ© le danger, il dĂ©cide de franchir lui aussi cette barriĂšre invisible. Les deux scĂ©naristes expĂ©rimentĂ©s que sont LĂ©o et Rodolphe proposent ici un conte. Loin du monde féérique et des aventures Ă©piques, ils dĂ©ploient leurs talents pour raconter lâhistoire dâune rencontre improbable Ă travers le temps. Ils opposent les notions de respect et dâouverture dâesprit incarnĂ©es par le sieur de Beltoise Ă celles de peur, de repli sur soi, de prĂ©jugĂ©s et de croyances qui prĂ©valent dans cette campagne française Ă lâaube de la rĂ©volution. Si le sujet de la faille temporelle nâest pas trĂšs nouveau, les ambiances parfaitement installĂ©es et la qualitĂ© du dĂ©coupage qui entretient habilement le suspense durant les soixante douze [âŠ] Poster un avis sur cet album L'avis des visiteurs Erik67 Le 05/09/2020 Ă 183901 C'est le genre d'histoire que j'aime bien sur un thĂšme spatio-temporel. Il est dommage que les rĂ©vĂ©lations soient si classiques. Il n'y aura guĂšre de surprise. Par ailleurs, certains mystĂšre comme ceux des animaux Ă©tranges ne seront pas expliquĂ©s. A noter que la preuve des failles temporelles n'a jamais Ă©tĂ© apportĂ©e. Pour autant, le rĂ©cit est bien maĂźtrisĂ©. Aux commandes, nous avons le duo LĂ©o et Rodolphe pour notre plus grand plaisir. C'est Ă©galement servi par un dessin de qualitĂ©. La lecture se rĂ©vĂšle assez agrĂ©able. On sent le rĂ©el savoir-faire des auteurs. On regrette juste l'absence de prise de risques. Bref, un bel album Ă conseiller Ă ceux qui aiment bien les voyages dans le temps. Cet album est trĂšs sympathique Ă lire et trĂšs divertissant. Il porte bien la patte de ses 2 scĂ©naristes, Rodolphe et LĂ©o. Seulement, pour en apprĂ©cier la subtilitĂ©, il faut lire les cases de cet album, Ă lâinverse des 3 imbĂ©ciles qui ont postĂ© les commentaires prĂ©cĂ©dents. Toute la subtilitĂ© du scĂ©nario, câest que les auteurs ne nous parlent pas dâĂPOQUE mais bien dâUNIVERS. Il nâest JAMAIS stipulĂ© que le lieu qui se trouve de lâautre cĂŽtĂ© de la porte ai un quelconque lien avec celui dâou vient le hĂ©ros. Le scĂ©nario est original et surprenant car ce que dĂ©couvre Pierre ne semble pas ĂȘtre notre Ă©poque. On ne trouve aucune incohĂ©rence mais simplement une belle histoire. Le dessin quant-Ă -lui est sympathique sans ĂȘtre excellent non plus mais combinĂ© au scĂ©nario, il rend cette lecture agrĂ©able pour peu quâon soit Ă mĂȘme de comprendre la notion dâunivers et ainsi que ce que nous prĂ©sentent les auteurs. Je nâavais pas prĂ©vu dâecrire un avis sur ce ton mais quand un album est bon et quâil se fait descendre parce des lecteurs nâont rien compris ça mâĂ©nerve ! JâĂ©viterai donc, Ă lâavenir, les remarques dâAlexis Blueb, de ZPATZ ainsi que celles dâherve26 qui ne semblent pas comprendre le français voir tout simplement la notion de Fantastique. Le scĂ©nario de cet album est grotesque. MĂȘme s'il s'agit d'un album fantastique, le principe de la porte entre deux Ă©poques ne doit pas autoriser Ă Ă©crire n'importe quoi. En l'occurrence, Leo et Rodolphe, dont les connaissances historiques semblent restĂ©s au niveau CE2 ou CM1, nous expliquent que les hommes du XXe et ceux du XVIIIe siĂšcle parlent deux langues complĂštement Ă©trangĂšres, entre lesquels aucune comprĂ©hension n'est possible. C'est Ă©videmment stupide un homme du XVIIIe siĂšcle comprendrait un homme d'aujourd'hui vivant dans la mĂȘme rĂ©gion, mĂȘme si la prononciation et le lexique ont en partie Ă©voluĂ©. Tout le reste est Ă l'avenant. Il faut fuir cet album et, plus largement, Ă peu prĂšs tous ceux qu'ont Ă©crits ensemble ces deux auteurs... Ă moins bien sĂ»r d'avoir moins de 8 ans. ZPATZ Le 12/03/2014 Ă 190818 J'ai achetĂ© cet album avant tout pour leo et rodolphe qui sont de bons auteurs que jâapprĂ©cie. Au dĂ©but de ma lecture je suis assez pris dans le besoin d'en savoir plus, malgrĂ© cela je reste sceptique sur la suite car en effet on nous propose rien de bien original et qui n'est pas dĂ©jĂ Ă©tait Ă©cris ou filmĂ© dans se genre d'histoire, mais force de reconnaĂźtre que je l'aie lue d'une traite... .Sans doute qu'il manque des rĂ©ponses a trop de questions, qui reste suspendue dans les mĂ©andres de l'espace temps. Pour le dessin je reconnais ne pas ĂȘtre fan,cela me rappelle servais ce qui est plutĂŽt sympa comme compa, mais un artiste est comme un fruit,,,il doit mĂ»rir. L'ambiance de dĂ©but m'a replongĂ© dans un vieil album de bob morane ou les personnage approche un vieux chĂąteau de CorrĂšze, quand a l'histoire Elle m'a fait repenser a celle de luc orient "la porte de cristal". Je pense que l'on avait lĂ de bons ingrĂ©dients pour la recette magic, mais le pĂ©trissage a gĂąchĂ© le gout alors que jâĂ©tais en appĂ©tit..... Le thĂšme Ă©voquĂ© ici le passage d'une Ă©poque Ă une autre n'est pas nouveau dans la bande dessinĂ©e. D'ailleurs le fantastique fait parti intĂ©grante de l'univers de LĂ©o & Rodolphe il faut lire "Kenya" pour s'en convaincre. Pourtant, je n'ai guĂšre Ă©tĂ© convaincu par la lecture de ce one shot. L'histoire ne mĂ©nage pas ou peu de surprises, hormis un dĂ©but assez original oĂč le dĂ©cor plantĂ© par Patrick Pion apporte son lot de mystĂšre pesant et assez oppressant l'orage, la veillĂ©e funĂšbre... Par contre, au fil de la lecture, l'intĂ©rĂȘt s'estompe. Le thĂšme de la porte entre deux mondes ne m'a pas semblĂ© trĂšs original, trop souvent traitĂ© dans le cinĂ©ma par exemple. Bref, une dĂ©ception malgrĂ© un dessin tout Ă fait convenable. j'ai beaucoup amĂ© cet album que j'ai dĂ©vorĂ© d'une traite. il en Ă©mane, Ă mon sens, un charme certain. pourtant, je l'avais achetĂ© sur un coup de tĂȘte et Ă©galement car j'aime bien les albums ou LĂ©o et Rodolphe sont associĂ©s. je ne me suis pas trompĂ© et cet album va aller tout droit dans ma bibliothĂšque. un one shot qui a le gout de trop peu je conseille vivement Afficher encore 2 avisToutes les Ă©ditions de cet album
ParStéphane URBAJTEL , publié le 13 juillet 2022 à 18h01, modifié à 18h19 . « Pas de bol » justifie la Poste. Les deux bureaux de Poste voisins étaient bien fermés un
merci de veiller grazie per aver badato Laverne, merci de veiller sur eux. Laverne, grazie per aver badato ai ragazzini. Merci de veiller sur lui chaque jour. Grazie per aver badato a lui oggi. Autres exemples en contexte Et merci de veiller sur Jenny. E grazie per esserti preso di cura di Jenny. Et je vous remercie pour votre temps, et merci de veiller Ă la sĂ©curitĂ© des rues de Santa Barbara. E la ringrazio per il suo tempo, e perchĂ© mantiene sicure le strade di Santa Barbara. Dieu, merci de veiller sur nous tous durant cette tournĂ©e. Dio, grazie per averci protetti lungo questo viaggio e cammino. Seigneur, merci de veiller sur ma mĂšre, sur ma sĆur Grace, ma sĆur Kate et mon frĂšre Dan. Signore, grazie per aver protetto mia madre... mia sorella Grace, mia sorella Kate e mio fratello Dan. excl grazie nm dire merci Ă qn dire grazie a qn nf mercĂ© Ă la merci de qn/qch alla mercĂ© di qn/qc merci beaucoup molte grazie merci de/pour grazie di/per non, merci no grazie sans merci spietato -a , senza pietĂ Traduction Dictionnaire Collins Français - Italien Pour ajouter des entrĂ©es Ă votre liste de vocabulaire, vous devez rejoindre la communautĂ© Reverso. Câest simple et rapide
Mercide veiller Ă la fermeture de cette porte · Fichier PDF. Merci de veiller Ă la fermeture de cette porte Pour protĂ©ger nos caves et garages il est nĂ©cessaire que cette porte commune dâaccĂšs soit fermĂ©e en permanence La sortie se fait en utilisant une barre anti-panique et elle est donc possible Ă tout moment LâentrĂ©e ne doit pouvoir se faire quâen utilisant une clĂ©, Merci
Elle a souvent Ă©tĂ© appelĂ©e pour des soins urgents au 12, avenue de Gaulle, 4e Ă©tage, porte gauche. Mais ce matin-lĂ , fatiguĂ©e par une nuit d'insomnie, elle s'arrĂȘte au 3e Ă©tage et frappe Ă la porte de gauche. Ă peine s'est-elle aperçue de son erreur, qu'une voix rĂ©sonne depuis la piĂšce du fond Enfin ! Je vous attendais. » Elle n'hĂ©site pas un instant Ă entrer. LĂ oĂč d'autres auraient rebroussĂ© chemin, Claire ne peut rĂ©sister, quand elle entend un appel Ă l'aide. MĂȘme tĂ©nue, mĂȘme dissimulĂ©e, elle sait reconnaĂźtre dans le ton d'une voix, le besoin d'ĂȘtre secouru. Son oreille s'est Ă©duquĂ©e quand, encore toute petite, elle attendait le matin dans son lit, tous ses sens en Ă©veil, que sa mĂšre se lĂšve pour la prĂ©parer Ă l'Ă©cole. Qui allait-elle voir, sa vraie maman, gaie et aimante ou celle qui prenait parfois sa place ? Celle qui ne la regardait pas, l'habillait mĂ©caniquement et l'embrassait du bout de ses lĂšvres glacĂ©es. Bien plus tard, elle comprit qu'elle Ă©tait devenue infirmiĂšre pour cette raison sauver les autres pour oublier qu'elle n'avait rien pu faire pour sa mĂšre. La porte poussĂ©e, elle dit d'une voix forte Bonjour, je suis Claire, est-ce que je peux vous aider ? » Pas de rĂ©ponse. Un corridor Ă©troit et sombre mĂšne Ă la piĂšce du fond. Une odeur dĂ©sagrĂ©able de renfermĂ© flotte dans l'air. ArrivĂ©e Ă la porte de ce qui s'avĂšre ĂȘtre une chambre, elle voit le dos d'un homme assis Ă son bureau devant une fenĂȘtre. Il ne bouge pas quand elle l'interpelle Ă nouveau. Femme d'action, habituĂ©e par son mĂ©tier Ă intervenir sans se poser de question, elle se dirige vers le bureau pour voir son visage. Quand elle a le dos Ă la fenĂȘtre pour le regarder, celui-ci lĂšve lentement la tĂȘte vers elle avec un sourire lumineux. Claire, mon enfant, je suis content de vous voir ». C'est un vieux monsieur, bien plus ĂągĂ© que son dos droit ne l'avait laissĂ© prĂ©sager. Dans son visage couvert de rides, ses yeux bleus ont gardĂ© toute leur vivacitĂ©. On ne se connaĂźt pas, monsieur », lui dit Claire gentiment. â Moi, je vous connais, Claire. Vous venez souvent soigner ma femme Ă l'Ă©tage du dessus. â MĂ©lodie est votre femme ? Elle ne m'a jamais parlĂ© de vous ! â Vous ĂȘtes sĂ»re ? Oui, MĂ©lodie est la femme que je chĂ©ris depuis soixante ans, ma raison d'ĂȘtre, mon Ăąme sĆur. En disant ces mots d'une voix fragile, le vieil homme sourit avec tendresse. Claire est perplexe. La vieille dame du dessus, MĂ©lodie, est sujette Ă de violentes crises d'angoisse que Claire vient soigner Ă coup de piqĂ»res de tranquillisant. Quand elle est calme, elle est charmante et elles ont souvent bavardĂ© un peu, le temps que le remĂšde fasse son effet. De toute Ă©vidence, elle vit seule, jamais il n'a Ă©tĂ© question de mari... Ah, si ! Elle se rappelle maintenant ! MĂ©lodie avait Ă©voquĂ©, un jour, son mari Georges, mort deux ans plus tĂŽt... Qu'est-ce que tout cela veut dire ? Ce vieux monsieur a certainement perdu la tĂȘte... Ayant l'habitude de la dĂ©mence sĂ©nile, elle choisit de ne pas l'interroger directement. Vous la voyez souvent, votre femme ? demande-t-elle lĂ©gĂšrement. â Ah non, elle ne veut plus me voir depuis deux ans, mais je veille sur elle d'ici. J'entends quand elle se lĂšve, quand elle parle Ă notre chat Charlie, quand elle vous voit ou reçoit la voisine d'Ă cĂŽtĂ©. Quand elle va faire ses courses, je la regarde par la fenĂȘtre, elle est toujours aussi belle, ma MĂ©lodie... » Claire commence Ă se sentir mal Ă l'aise. Dans quoi s'est-elle embarquĂ©e ? Il continue â Je me lĂšve en mĂȘme temps qu'elle, je me couche au mĂȘme moment, et mon cĆur bat toujours au rythme du sien. â Elle sait que vous habitez lĂ ? Le vieil homme se mit Ă rire doucement â Ah, ça je ne sais pas... Tout cela n'a aucun sens. Claire sent l'Ă©nervement la gagner. Le temps passe, elle doit monter voir sa patiente ; elle est en train de prendre du retard et tous ses autres clients vont en pĂątir. Eh bien, je vais monter voir MĂ©lodie, maintenant. â Oui, dĂ©pĂȘchez-vous, Claire, elle vous attend avec impatience. Ses angoisses sont insupportables. » Comment sait-il tout ça ? se demande-t-elle en grimpant quatre Ă quatre jusqu'au 4e. Cet immeuble doit ĂȘtre trĂšs mal insonorisĂ©. Elle frappe enfin Ă la bonne porte, une voix Ă©touffĂ©e lui rĂ©pond d'entrer. MĂ©lodie est allongĂ©e dans sa chambre, la piĂšce du fond, rĂ©plique exacte de celle d'en dessous, le lit placĂ© au mĂȘme endroit. Les imaginer, la nuit, dormant l'un au-dessus de l'autre, la trouble. MĂ©lodie a du mal Ă respirer, comme d'habitude. Elle lui parle de cette impression d'Ă©touffement, de ce poids sur ses poumons, de cette anxiĂ©tĂ© diffuse qui l'a empĂȘchĂ©e de se lever, ce matin. AprĂšs avoir fait la piqĂ»re, Claire s'assoit sur le lit Ă©troit et lui prend la main, en silence. Ensemble, elles attendent que les vagues effrayantes s'Ă©loignent petit Ă petit. â Vous connaissez votre voisin du dessous, MĂ©lodie ? â Le voisin du dessous ? MĂ©lodie la regarde avec perplexitĂ©. Mon petit, il n'y a personne en dessous, l'appartement est vide depuis deux ans. Ils n'arrivent pas Ă le louer, je ne sais pas trĂšs bien pourquoi. MĂ©lodie entame la triste pente de l'oubli et du grand Ăąge, se dit Claire tristement. â Vous ĂȘtes sĂ»re ? Mais enfin, je ne suis pas encore gaga, si je vous le dis ! » Elle se fĂąche presque et Claire prĂ©fĂšre changer de sujet Parlez-moi un peu de Georges, si vous voulez bien ? » MĂ©lodie s'apaise de suite C'Ă©tait un homme merveilleux, doux, gentil, le meilleur mari du monde. Nous nous sommes aimĂ©s pendant soixante ans. » Claire sursaute, c'est ce que lui a dit le vieil homme. Elle la laisse continuer. â Oui, ça a Ă©tĂ© un bon mariage, je peux le dire. Il a toujours pris soin de moi. Je me sens si seule maintenant. » Une fĂȘlure dans sa voix. Claire veut la distraire de la peine qui pointe â Vous avez une photo de lui ? â Bien sĂ»r ! Allez voir dans le salon, vous verrez la photo de notre mariage. AprĂšs s'ĂȘtre assurĂ©e de l'amĂ©lioration de l'Ă©tat de MĂ©lodie, elle entre au salon qui respire le confort, le calme et l'intimitĂ©. Le canapĂ© et les fauteuils en velours rose fanĂ©, la table basse en bois cirĂ©, le tapis persan un peu usĂ©, et sur la petite console dorĂ©e, un cadre argentĂ© avec la photo des mariĂ©s. Claire contemple longuement l'image de ces deux jeunes gens d'abord MĂ©lodie, si fraĂźche et un peu gauche, rayonnante de bonheur dans sa robe bon marchĂ© d'aprĂšs-guerre. Le cĆur de Claire se serre comme Ă chaque fois qu'elle cherche Ă retrouver derriĂšre les vieux visages ridĂ©s, les corps fatiguĂ©s, les fantĂŽmes des jeunes pleins d'illusions et de certitudes que les personnes ĂągĂ©es ont Ă©tĂ©. Elle a beaucoup de mal Ă rapprocher la MĂ©lodie qu'elle vient de soigner avec la fille de la photo. En revanche, le jeune homme qui regarde fiĂšrement l'objectif de ses yeux si clairs ne lui laisse aucun doute. C'Ă©tait bien l'homme du 3e. Un malaise commence Ă grandir en elle. Qu'est-ce que tout cela signifie ? Elle revient vers MĂ©lodie qui l'attend avec impatience â On Ă©tait beaux hein ? â Oui, trĂšs. Je peux vous demander de quoi il est mort, Georges ? MĂ©lodie se crispe. â Il Ă©tait trĂšs malade. La fameuse maladie, vous savez, celle dont on ne se remet pas. Il a Ă©tĂ© emportĂ© en deux mois. Cancer pancrĂ©as stade quatre, douleurs terribles, une fin horrible. Je l'ai veillĂ© jour et nuit, je lui avais promis qu'il ne mourrait pas Ă l'hĂŽpital. J'ai tenu parole et nous avons pu nous dire au revoir. Ă la fin, grĂące Ă la morphine, il ne souffrait plus, il est parti paisiblement. Et vous savez quelles ont Ă©tĂ© ses derniĂšres paroles ? â Non ? Il m'a dit Je veillerai sur toi » Les larmes coulent sur son visage. Claire, dĂ©semparĂ©e, lui tient la main sans rien dire. AprĂšs un long moment, elle se dĂ©cide Ă partir. â Je ne vous dis pas Ă bientĂŽt » MĂ©lodie, j'espĂšre que vous n'aurez plus besoin de moi, â Merci pour tout, Claire ! Claire choisit de redescendre Ă pied, mais elle sait dĂ©jĂ que la porte du 3e sera fermĂ©e et que personne ne rĂ©pondra Ă ses coups de sonnette. Et quand arrivĂ©e dehors, elle lĂšve la tĂȘte vers les fenĂȘtres du 3e, appartement gauche, elle ne s'Ă©tonne pas de voir les volets fermĂ©s. Elle repart se consacrer Ă ses patients, Ă©trangement lĂ©gĂšre.
Tuning Son / Multimédia. Insonorisation porte de 206 [reportage] tutoriel. Par Invité §TOT141Eb, le 13 février 2006 dans Son / Multimédia. Accueil. Tuning. Son / Multimédia.
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SĂCURITĂ merci de veiller que la porte est bien fermĂ©e aprĂšs votre passage â 3 formats disponibles et 3 matiĂšres. Informations complĂ©mentaires. Taille: 30 x 30 cm, 40 x 40 cm, 50 x 50 cm. MatiĂšre : Autocollant Vinyle, MĂ©tal Rigide, Plastique Rigide. Produits apparentĂ©s. Panneau circulation Stationnement interdit â RĂ©servĂ© Ă notre clientĂšle 32.76 ⏠â 122.87 ⏠TTC
ForumsDiversLa TaverneComment demander avec humour de bien vouloir fermer la porte ? Bonsoir j'habite un petit immeuble avec 3 logements de jeunes oĂč la porte d'entrĂ©e est laissĂ©e constamment ouverte... Merci de bien m'aider ... 12/11/2009, 20h26 "Bonjour, pourriez vous fermer la porte svp, lol" 12/11/2009, 20h27 PubliĂ© par Koyaanisqatsi "Bonjour, pourriez vous fermer la porte svp, lol" Avec humour svp, se son des jeunes 12/11/2009, 20h29 PubliĂ© par Genjisa Avec humour svp, se son des jeunes Et alors ? Les jeunes ne sont pas capables de comprendre la nĂ©cessitĂ© de fermer une porte d'immeuble ? 12/11/2009, 20h38 C'est pas parce que ce sont des jeunes qu'il faut essayer de paraĂźtre cool. Tu me rappelles le pĂšre du hĂ©ros dans AmĂ©rican Pie jesaispascombien. Je te conseilles donc, pour rester dans le cinĂ©matographique, de t'inspirer de Eastwood dans Gran Torino, lĂ tu te feras respecter. 12/11/2009, 20h39 J'ai exactement le mĂȘme soucis chez moi sauf que "merci de fermer la porte svp" ne fonctionne pas du tout... 12/11/2009, 20h39 La porte bordel! 12/11/2009, 20h42 "Toc toc!!" "Qui est lĂ ?" "Laporte!" "Laporte qui?" "Laportequiseferme, lolxptdrfluxiondupoumonÂČÂČ" 12/11/2009, 20h43 'La porte c'est comme vos gueules.... elle se ferme !!!' Ecrit en trĂšs gros bien sur... 12/11/2009, 20h46 PubliĂ© par iOuL J'ai exactement le mĂȘme soucis chez moi sauf que "merci de fermer la porte svp" ne fonctionne pas du tout... Voila pourquoi.... 12/11/2009, 20h50 PubliĂ© par Genjisa Voila pourquoi.... ... le pire se qui ferme pas la porte, ils on un bĂ©bĂ© /summon grammar_nazi 12/11/2009, 20h51 PubliĂ© par IseeDeadPixels /summon grammar_nazi /summon un pauvre boulet dofusien. Moi je propose. "En temps de guerre contre les Ewoks, il me semblerait plus prudent de faire la porte afin d'empĂȘcher ceux-ci de pĂ©nĂ©trer au sein de la base Merci, Luc." 12/11/2009, 21h07 PubliĂ© par NerGGaL "En temps de guerre contre les Ewoks, il me semblerait plus prudent de faire la porte afin d'empĂȘcher ceux-ci de pĂ©nĂ©trer au sein de la base Merci, Luc." 12/11/2009, 21h16 PubliĂ© par Genjisa Voila pourquoi.... Et en donnant 1 ou 2 raisons de l'intĂ©rĂȘt de fermer une porte d'immeuble, comme si tu le demandais Ă des adultes ? 12/11/2009, 21h16 Pas compliquer " Vous habitez dans une grotte ? non , alors la porte tu la ferme . 12/11/2009, 21h18 PubliĂ© par VaN Et en donnant 1 ou 2 raisons de l'intĂ©rĂȘt de fermer une porte d'immeuble, comme si tu le demandais Ă des adultes ? Ils sont copropriĂ©taire, ils m'Ă©coute pas. marre de trouver la porte grande ouverte Ă 3heures du matin... 12/11/2009, 21h24 dĂ©fonce leur porte qui doit ĂȘtre toute pourri ils comprendront surement aprĂšs ca ? 12/11/2009, 21h40 Ferme la toi mĂȘme. la porte, hein ;o 12/11/2009, 22h11 ForumsDiversLa TaverneComment demander avec humour de bien vouloir fermer la porte ?
excellentarticle ! merci de l'avoir partagé. discipliner, se discipliner et 'couler' dans l'esprit comme cet Par Anonyme, le 27.05.2020 j'espÚre que vous allez bien tous les jours Par Anonyme, le 17.09.2019. Voir plus Articles les plus lus · La lettre d'amour du PÚre en image · Le véritable AMOUR, l'amour selon le coeur de Dieu · Comment revenir à l'ancienne version de
ï»żPanneaux et autocollants - Merci de fermer la porte Disponible en diffĂ©rentes versions- Un panneau en polypropylĂšne rigide adaptĂ© aux surfaces difficiles, poreuses et lĂ©gĂšrement inĂ©gales. A fixer avec du ruban adhĂ©sif double Un autocollant en polyester plastifiĂ© flexible adaptĂ© aux surfaces lisses, Ă©tant adhĂ©sif, pas besoin de percer des Un panneau rigide et autocollant tout en un! Accrochez votre panneau trĂšs rapidement grĂące Ă la couche adhĂ©sive au dos de votre panneau AdaptĂ© pour des surfaces lisses.- Un autocollant collant Stick & Move collez et dĂ©collez autant que vous le souhaitez! Application sans bulles d'air et ne laisse aucune trace une fois Un autocollant pour fenĂȘtre collez l'autocollant Ă l'intĂ©rieur pour que le message soit visible de l'extĂ©rieur. L'autocollant est ainsi protĂ©gĂ© des intempĂ©ries et du Ă©galement la version Panneaux et autocollants - Laissez la porte ouverte afin de garder la porte ouverte et nos Panneaux et autocollants - Utilisez un cale-porte pour Ă©viter les claquements de portes. Version Autocollant pour vitre, Autocollant souple, Autocollant souple repositionnable, Panneau rigide, Panneau rigide adhĂ©sif.
Veuillez laisser fermer" signifierais qu'il faut laisser la porte se fermer toute seule. Sinon, tu met "Veuillez fermer la porte." Plus de débat, pas de problÚmes. 11 niveau 2 [deleted] · il y a 8 a "Fermez-la". Encore plus efficace. 6 Continuer ce fil niveau 1 · il y a 8 a Nord-Pas-de-Calais "Veiyé léssai fairmer" 3 niveau 1 · il y a 8 a
Merci de veiller au respect de la lĂ©gislation europĂ©enne, Monsieur Batten. Grazie per garantire lâapplicazione delle leggi comunitarie, onorevole Batten. Monsieur le PrĂ©sident, merci de la jurisprudence que vous veillez Ă faire respecter par ce Parlement et dans cet esprit-lĂ , je crois normal de rendre hommage aux victimes du terrorisme, notamment lorsqu'elles sont ressortissantes d'un des pays membres de l'Union europĂ©enne. Signor Presidente, la ringrazio perchĂ© si preoccupa di far rispettare la giurisprudenza da parte di questo Parlamento e in questo spirito mi pare logico rendere omaggio alle vittime del terrorismo, in particolare quando sono cittadini di uno dei paesi membri dellâUnione europea. Dans son arrĂȘt du 10 dĂ©cembre 1991 dans l'affaire C-179/90, Merci convenzionali porto di Genova 21 , la Cour de justice a considĂ©rĂ© que Ă cet Ă©gard, il y a lieu de constater qu'il ne ressort ni des piĂšces du dossier transmis par la juridiction nationale ni des observations dĂ©posĂ©es devant la Cour que les opĂ©rations portuaires revĂȘtent un intĂ©rĂȘt Ă©conomique gĂ©nĂ©ral qui prĂ©sente des caractĂšres spĂ©cifiques par rapport Ă celui que revĂȘtent d'autres activitĂ©s de la vie Ă©conomique et que, mĂȘme Ă supposer que tel soit le cas, l'application des rĂšgles du traitĂ©, en particulier de celles en matiĂšre de concurrence et en matiĂšre de libre circulation, serait de nature Ă faire Ă©chec Ă l'accomplissement d'une telle mission». La Corte di giustizia ha stabilito, nella sentenza del 10 dicembre 1991 nella causa C-179/90, Merci convenzionali porto di Genova 21 , che si deve rilevare in proposito che non risulta dagli atti di causa trasmessi dal giudice nazionale nĂ© dalle osservazioni presentate alla Corte che l'interesse economico generale legato alle operazioni portuali abbia un carattere specifico rispetto a quello di altre attivitĂ della vita economica e nemmeno che, se cosĂŹ fosse, l'applicazione delle norme del trattato, in particolare di quelle in materia di concorrenza e in materia di libera circolazione, osterebbe all'adempimento di siffatta missione». Toutefois, dans une situation oĂč, si la banque avait respectĂ© l'obligation d'informer le consommateur de son droit de rĂ©vocation, celui-ci aurait pu Ă©viter de s'exposer aux risques inhĂ©rents Ă des investissements tels que ceux en cause dans l'affaire au principal, l'article 4 de la directive 85/577 impose aux Ătats membres de veiller Ă ce que leur lĂ©gislation protĂšge les consommateurs qui n'ont pu Ă©viter de s'exposer Ă de tels risques, par l'adoption de mesures de nature Ă leur Ă©viter de supporter les consĂ©quences de la rĂ©alisation de ces risques. Tuttavia, in una fattispecie nella quale, se la banca avesse adempiuto l'obbligo di informare il consumatore in merito al suo diritto di recesso, questi avrebbe potuto evitare di esporsi ai rischi inerenti ad investimenti come quelli oggetto della causa principale, l'art. 4 della direttiva 85/577 fa obbligo agli Stati membri di garantire che le loro rispettive normative tutelino i consumatori che non abbiano potuto evitare di esporsi a tali rischi, adottando provvedimenti tali da evitare che essi si trovino esposti alle conseguenze della realizzazione dei rischi medesimi. En Ă©liminant ces obstacles, il importe de veiller Ă ce que le dĂ©veloppement des activitĂ©s de services contribue Ă l'accomplissement de la mission visĂ©e Ă l'article 2 du traitĂ©, Ă savoir promouvoir dans l'ensemble de la CommunautĂ© un dĂ©veloppement harmonieux, Ă©quilibrĂ© et durable des activitĂ©s Ă©conomiques, un niveau d'emploi et de protection sociale Ă©levĂ©, l'Ă©galitĂ© entre les hommes et les femmes, une croissance durable et non inflationniste, un haut degrĂ© de compĂ©titivitĂ© et de convergence des performances Ă©conomiques, un niveau Ă©levĂ© de protection et d'amĂ©lioration de la qualitĂ© de l'environnement, le relĂšvement du niveau et de la qualitĂ© de vie et la cohĂ©sion Ă©conomique et sociale et la solidaritĂ© entre les Ătats membres. Nell'eliminazione di questi ostacoli Ăš essenziale garantire che lo sviluppo del settore dei servizi contribuisca all'adempimento dei compiti previsti dall'articolo 2 del trattato di promuovere nell'insieme della ComunitĂ uno sviluppo armonioso, equilibrato e sostenibile delle attivitĂ economiche, un elevato livello di occupazione e di protezione sociale, la paritĂ tra uomini e donne, una crescita sostenibile e non inflazionistica, un alto grado di competitivitĂ e di convergenza dei risultati economici, un elevato livello di protezione dell'ambiente ed il miglioramento della qualitĂ di quest'ultimo, il miglioramento del tenore e della qualitĂ della vita, la coesione economica e sociale e la solidarietĂ tra Stati membri. La Commission devrait Ă©galement ĂȘtre habilitĂ©e Ă adopter des actes d'exĂ©cution en ce qui concerne les rĂšgles techniques applicables Ă la mesure des maillages, des filets Ă mailles carrĂ©es et de l'Ă©paisseur de fil, les rĂšgles techniques relatives Ă la fabrication de matĂ©riaux de filet, lâĂ©tablissement de la liste des engins susceptibles dâobstruer ou de rĂ©duire lâouverture effective des mailles dâun filet de pĂȘche, la transmission des listes de navires auxquels un permis de pĂȘche spĂ©cial leur permettant d'utiliser des chaluts Ă perches a Ă©tĂ© dĂ©livrĂ©, les rĂšgles techniques applicables Ă la mesure de la puissance motrice et des dimensions des engins, des mesures relatives Ă lâobligation des Ătats membres de veiller Ă ce que les niveaux d'efforts de pĂȘche ne soient pas dĂ©passĂ©s ainsi que des mesures temporaires lorsque la conservation des stocks dâorganismes marins requiert une action immĂ©diate. Analogamente, Ăš opportuno che la Commissione sia abilitata ad adottare atti di esecuzione con riguardo agli aspetti seguenti norme tecniche per la misurazione delle dimensioni di maglia, delle reti a maglia quadrata e dello spessore del filo, norme tecniche per la fabbricazione del materiale delle reti da pesca, definizione dellâelenco dei dispositivi che possono ostruire o ridurre lâeffettiva apertura di maglia delle reti, trasmissione degli elenchi dei pescherecci cui Ăš stato rilasciato un permesso speciale per la pesca con sfogliare, norme tecniche per la misurazione della potenza motrice e delle dimensioni degli attrezzi, misure concernenti lâobbligo imposto agli Stati membri di assicurare il rispetto dei massimali di sforzo e misure transitorie nel caso in cui la conservazione degli stock di organismi marini richieda unâazione immediata. En suivant le raisonnement de l'affaire prĂ©citĂ©e C-179/90, Merci convenzionali porto di Genova, la premiĂšre question qu'il faut se poser est de savoir jusqu'oĂč les exigences spĂ©ciales du contrat de service public attribuĂ©es Ă Trasmed peuvent ĂȘtre qualifiĂ©es de service d'intĂ©rĂȘt Ă©conomique gĂ©nĂ©ral. Seguendo il ragionamento della predetta causa C-179/90 Merci convenzionali porto di Genova, c'Ăš innanzitutto da chiedersi fino a che punto le esigenze speciali del contratto di servizio pubblico affidate alla Trasmed possono essere classificate come servizi di interesse economico generale. Le Conseil nâest pas sans savoir que depuis 1963, la population de la Papouasie occidentale est Ă la merci des militaires indonĂ©siens, ceux-lĂ mĂȘmes qui ont tĂ©moignĂ© dâune grande brutalitĂ© Ă lâĂ©gard de la population du Timor oriental. Il Consiglio dovrebbe essere a conoscenza del fatto che il popolo della Papuasia occidentale Ăš in balia, dal 1963, dellâesercito indonesiano lo stesso esercito che ha sottoposto il popolo del Timor Est alle maggiori brutalitĂ . Dans la prĂ©sente affaire, la requĂ©rante forme un recours au titre de la responsabilitĂ© non contractuelle rĂ©sultant des prĂ©judices qu'elle affirme avoir subis du fait du dĂ©cĂšs de son frĂšre qui aurait Ă©tĂ© causĂ© par le refus illĂ©gal de la Commission de se conformer Ă une rĂ©solution adoptĂ©e en sĂ©ance plĂ©niĂšre par le Parlement europĂ©en 1 et de veiller Ă l'application par le Danemark des dispositions de la directive 96/29/Euratom du Conseil, du 13 mai 1996, fixant les normes de base relatives Ă la protection sanitaire de la population et des travailleurs contre les dangers rĂ©sultant des rayonnements ionisants 2 , dans le cas des travailleurs, et notamment du frĂšre de la requĂ©rante, impliquĂ©s dans un accident nuclĂ©aire Ă ThulĂ© au Groenland. Nel caso di specie la ricorrente la ricorrente propone un'azione di responsabilitĂ extracontrattuale per i danni che la stessa afferma di aver sofferto a causa della morte del fratello che si asserisce ascrivibile al rifiuto illegittimo da parte della Commissione di conformarsi alla risoluzione del Parlamento europeo 1 , approvata in seduta plenaria, e di assicurare l'attuazione da parte della Danimarca della direttiva del Consiglio 13 maggio 1996, 96/29/Euratom, che stabilisce le norme fondamentali di sicurezza relative alla protezione sanitaria della popolazione e dei lavoratori contro i pericoli derivanti dalle radiazioni ionizzanti 2 nel caso dei lavoratori coinvolti in un incidente nucleare a Thule, in Groenlandia, tra i quali rientra il fratello della ricorrente. Monsieur le PrĂ©sident, merci pour ce dĂ©bat qui a permis de montrer que nous Ă©tions attachĂ©s au dĂ©veloppement de notre partenariat avec l'Inde, parce que c'est une puissance qui concourt Ă la stabilitĂ© internationale et Ă la stabilitĂ© rĂ©gionale, parce que c'est â comme cela a Ă©tĂ© dit â le pays le plus important, le plus peuplĂ©, le plus dĂ©mocratique et aussi, parce que c'est un pays qui est attachĂ© â en dĂ©pit des difficultĂ©s qui ont Ă©tĂ© soulignĂ©es â au pluralisme culturel et religieux. PerchĂ© questa Ăš una potenza che contribuisce alla stabilitĂ internazionale e regionale; perchĂ©, come Ăš stato detto, Ăš il piĂč grande e il piĂč popoloso paese democratico della regione; e perchĂ© Ăš un paese che nonostante le difficoltĂ che sono state messe in risalto, difende il pluralismo culturale e religioso. Merci au nom de ce couple dâanciens sur lâex-frontiĂšre Ă lâancien point de passage, au nom de milliers, de dizaines de milliers et millions, au nom de plus de 100 millions dâEuropĂ©ens dâEurope centrale et de lâEst qui, il y a 20 ans, Ă©taient toujours de lâautre cĂŽtĂ© du rideau de fer, certains en prison sans droits politiques et avec des droits de lâhomme limitĂ©s, et qui se trouvent Ă prĂ©sent ensemble dans une Europe unie, avec de vĂ©ritables opportunitĂ©s de vie meilleure, et des opportunitĂ©s telles que nos prĂ©dĂ©cesseurs nâen ont jamais connues. Vi ringrazio a nome dellâanziana coppia sul confine svanito allâex valico di frontiera, a nome di migliaia, di decine di migliaia e di milioni, a nome degli oltre 100 milioni di europei dellâEuropa centrale e orientale che ventâanni fa si trovavano ancora dalla parte opposta della cortina di ferro, alcuni di essi in carcere pivati dei diritti umani e politici che adesso sono insieme in unâEuropa unita, con reali opportunitĂ di vivere esistenze migliori, opportunitĂ che per i nostri predecessori non erano possibili. Le groupe de contact visĂ© Ă l'article 11 du protocole no2 de l'accord europĂ©en entre les CommunautĂ©s europĂ©ennes et leurs Ătats membres, d'une part, et la Roumanie, d'autre part, quiest entrĂ© en vigueur le 1er fĂ©vrier 1995 2 , s'est rĂ©uni le 22 janvier 2002 pour examiner les tendances des importations de produits sidĂ©rurgiques de la Roumanie vers la CommunautĂ© et, dans le cadre de l'article 34, paragraphe 2 dudit accord, a reconnu la nĂ©cessitĂ© d'une procĂ©dure administrative destinĂ©e Ă permettre une information rapide sur l'Ă©volution des courants d'Ă©changes, afin de veiller Ă ce que la rĂ©alisation des objectifs de l'Accord ne soit pas compromise. Il gruppo di contatto di cui all'articolo 11 del protocollo n. 2 dell'accordo europeo tra le ComunitĂ europee e i loro Stati membri, da una parte, e la Romania, dall'altra, entrato in vigore il 1 febbraio 19953 , si Ăš riunito il 22 gennaio 2002 per discutere dellâandamento delle importazioni di prodotti siderurgici dalla Romania nella ComunitĂ e, ai sensi dell'articolo 34, paragrafo 2 di detto accordo, ha riconosciuto la necessitĂ di istituire una procedura amministrativa finalizzata alla fornitura tempestiva di informazioni sull'andamento dei flussi commerciali, onde evitare che sia compromesso il conseguimento degli obiettivi dellâaccordo. Chaque Ătat membre rapporteur informe chaque auteur de notification concernĂ© que, s'il souhaite que le rapporteur et la Commission poursuivent la procĂ©dure d'examen en vue de l'inscription de la substance Ă l'annexe I de la directive 91/ 414/CEE, il est tenu de communiquer au rapporteur et Ă la Commission, dans un dĂ©lai de trois mois Ă compter de la date de publication de la prĂ©sente dĂ©cision, l'engagement de veiller Ă ce que son dossier satisfasse, au plus tard pour les dates indiquĂ©es dans l'annexe de la prĂ©sente dĂ©cision, aux exigences des annexes II et III de la directive 91/414/CEE et de soumettre au rapporteur les Ă©tudes et informations visĂ©es au premier alinĂ©a le plus rapidement possible et au plus tard pour les dates fixĂ©es dans l'annexe de la prĂ©sente dĂ©cision. Ogni Stato membro relatore informa ciascun notificante che, se desidera che lo stesso Sato membro relatore e la Commissione portino avanti la procedura di revisione per l'inserimento della sostanza attiva nell'allegato I della direttiva 91/414/CEE, Ăš tenuto a comunicare al relatore e alla Commissione, entro tre mesi dalla pubblicazione della presente decisione, l'impegno di provvedere a che la pratica sia resa conforme ai requisiti di cui agli allegati II e III della direttiva 91/414/CEE entro i termini indicati nell'allegato della presente decisione e di presentare al relatore gli studi e le informazioni di cui al primo comma quanto prima e comunque non oltre i termini fissati nell'allegato della presente decisione. Afin de veiller Ă ce que les engagements agro-climatico-environnementaux soient dĂ©finis en fonction des objectifs gĂ©nĂ©raux de l'Union en matiĂšre d'environnement, il convient de confĂ©rer Ă la Commission le pouvoir d'adopter des actes conformĂ©ment Ă lâarticle 290 du traitĂ©, en ce qui concerne l'Ă©tablissement des conditions applicables Ă la prorogation annuelle, aprĂšs la pĂ©riode initiale, des engagements portant sur l'extensification ou une gestion diffĂ©rente de l'Ă©levage, la limitation du recours aux engrais, produits phytosanitaires ou autres intrants, l'Ă©levage de races locales menacĂ©es dâĂȘtre perdues pour lâagriculture, la prĂ©servation des ressources gĂ©nĂ©tiques vĂ©gĂ©tales et les opĂ©rations admissibles en matiĂšre de conservation des ressources gĂ©nĂ©tiques dans le secteur de l'agriculture. AffinchĂ© gli impegni agro-climatico-ambientali siano in linea con gli obiettivi generali dell'Unione in campo ambientale, Ăš opportuno delegare alla Commissione il potere di adottare determinati atti, in conformitĂ all'articolo 290 del trattato, per stabilire le condizioni applicabili alla proroga annuale, successiva al periodo iniziale, degli impegni concernenti l'estensivazione o la conduzione alternativa dell'allevamento, la limitazione dell'uso di fertilizzanti, di prodotti fitosanitari o di altri fattori di produzione, l'allevamento di razze autoctone minacciate di abbandono, la conservazione delle risorse genetiche vegetali e gli interventi ammissibili in materia di conservazione delle risorse genetiche in agricoltura. ConformĂ©ment Ă l'objectif consistant Ă dĂ©limiter avec prĂ©cision quels organismes de placement collectif seront rĂ©gis par le prĂ©sent rĂšglement et afin de veiller Ă ce que ceux-ci se concentrent sur la fourniture de capitaux Ă des petites entreprises qui se trouvent aux premiers stades de leur existence, la dĂ©nomination fonds de capitalrisque europĂ©en» ne devrait pouvoir ĂȘtre utilisĂ©e que par les fonds qui consacrent au moins 70 % de leurs apports en capital et de leur capital souscrit non appelĂ© Ă des investissements dans de telles entreprises, sous la forme de fonds propres ou de quasifonds propres. In linea con l'obiettivo di circoscrivere con precisione gli organismi di investimento collettivo contemplati dal presente regolamento e al fine di assicurare che essi si concentrino sull'erogazione di capitali alle piccole imprese nelle fasi iniziali della loro esistenza societaria, Ăš opportuno limitare la denominazione di "Fondo europeo di venture capital" esclusivamente ai fondi che destinano almeno il 70 per cento dell'aggregato dei propri conferimenti di capitale e del capitale impegnato non richiamato a investimenti in tali imprese, sotto forma di strumenti rappresentativi di equity o quasi-equity. Nous sommes confrontĂ©s Ă de nombreux dĂ©fis de taille dĂ©mocratiser nos proches voisins, plus particuliĂšrement les anciennes rĂ©publiques soviĂ©tiques actuellement Ă la merci de la politique Ă©nergĂ©tique russe, garantir des Ă©lections libres et justes au Belarus et veiller Ă ce que les rĂ©fĂ©rendums au Kosovo et au MontĂ©nĂ©gro ne se terminent pas dans un bain de violence. Ci attendono sfide molto serie democratizzare il nostro immediato vicinato, soprattutto le ex repubbliche sovietiche attualmente alla mercĂ© delle politiche energetiche della Russia, assicurare che le elezioni in Bielorussia si svolgano in modo libero ed equo e che i referendum in Kosovo e Montenegro non sfocino nella violenza. En particulier, Ă partir du 10 juin 1998, les autoritĂ©s dâun Ătat membre ont lâobligation, en ce qui concerne tous les sites qui mĂ©ritent, sur la base des critĂšres scientifiques de sĂ©lection dĂ©finis par la directive 92/43/CEE, dâĂȘtre inclus dans la liste des SIC, et notamment les sites qui hĂ©bergent des habitats ou des espĂšces prioritaires, dâappliquer les principes dĂ©finis Ă lâarticle 6 paragraphes 2, 3 et 4, afin dâĂ©viter la dĂ©tĂ©rioration des habitats naturels et des habitats dâespĂšces ainsi que la perturbation des espĂšces et de veiller Ă ce que tout plan ou projet non directement liĂ© ou nĂ©cessaire Ă la gestion du site mais susceptible dâaffecter ce site de maniĂšre significative fasse lâobjet dâune Ă©valuation appropriĂ©e de ses incidences sur le site. In particolare, per tutti i siti che meritano di essere inclusi nellâelenco dei SIC, in base ai criteri scientifici di selezione di cui alla direttiva 92/43/CEE, in special modo i siti contenenti habitat o specie prioritari, dal 10 giugno 1998 le autoritĂ competenti degli Stati membri sono tenute ad applicare i principi sanciti dallâarticolo 6, paragrafi 2, 3 e 4, per evitare il degrado degli habitat naturali e degli habitat di specie nonchĂ© la perturbazione delle specie e garantire che qualsiasi piano o progetto non direttamente connesso e necessario alla gestione del sito ma che possa avere incidenze significative su di esso formi oggetto di una opportuna valutazione dellâincidenza che ha sul sito. Il est nĂ©cessaire de renforcer la lutte contre toutes les formes dâexclusion, y compris le racisme et la xĂ©nophobie, d'intensifier les efforts de la CommunautĂ© en faveur du dialogue et de la comprĂ©hension entre les cultures Ă l'Ă©chelle mondiale, en tenant compte de la dimension sociale de l'enseignement supĂ©rieur ainsi que des idĂ©aux dĂ©mocratiques et du respect des droits de l'homme, d'autant que la mobilitĂ© favorise les Ă©changes avec de nouveaux environnements culturels et sociaux et en facilite la comprĂ©hension, et ce faisant de veiller Ă ce qu'aucun groupe de citoyens ou de ressortissants des pays tiers ne soit exclu ou dĂ©savantagĂ©, comme le prĂ©voit l'article 21, paragraphe 1, de la Charte des droits fondamentaux de l'Union europĂ©enne. Occorre intensificare gli sforzi volti a combattere l'emarginazione in tutte le sue forme,compresi il razzismo e la xenofobia,nonchĂ© gli sforzi della ComunitĂ volti a promuovere il dialogo e la comprensione fra le culture in tutto il mondo,tenendo presenti la dimensione sociale dell'istruzione superiore,nonchĂ© gli ideali di democrazia e di rispetto dei diritti dell'uomo,soprattutto perchĂ© la mobilitĂ favorisce gli scambi con nuovi ambienti culturali e sociali e ne facilita la comprensione,e assicurare in tal modo che nessun gruppo di cittadini o cittadini di paesi terzi siano esclusi o svantaggiati,come contemplato dall'articolo 21,paragrafo 1,della Carta dei diritti fondamentali dell'Unione europea. Monsieur le Commissaire, merci beaucoup pour les informations que vous mâavez donnĂ©es dans votre rĂ©ponse concernant la politique de lâUE pour ses 25 membres et sa coopĂ©ration avec les pays tiers en vue dâatteindre les objectifs de dĂ©veloppement du millĂ©naire, en particulier dans le bassin mĂ©diterranĂ©en. Signor Commissario, la ringrazio molto per le informazioni che mi ha fornito nella sua risposta sulla politica comunitaria nellâambito dei 25 paesi membri e sulla collaborazione dellâUE con i paesi terzi al fine di conseguire gli Obiettivi di sviluppo del Millennio, in particolare nellâambito del bacino del Mediterraneo. Quelles compensations seront accordĂ©es aux entreprises du secteur pour les prĂ©judices subis entre ce 31 dĂ©cembre et ce jour, pĂ©riode durant laquelle peu de commandes ont Ă©tĂ© passĂ©es et oĂč la construction navale est restĂ©e complĂštement Ă la merci de la concurrence dĂ©loyale de la CorĂ©e du Sud? Quali compensazioni saranno concesse alle imprese di questo settore per i danni subiti a partire dal 31 dicembre 2000 sino ad oggi, periodo per il quale a malapena sono state registrate richieste e la nostra industria Ăš rimasta totalmente alla mercĂ© della concorrenza sleale della Corea del sud? L'approche ascendante peut Ă©galement servir Ă garantir si nĂ©cessaire que le programme n'est pas Ă la merci de la bureaucratie ou d'intĂ©rĂȘts politiques ou Ă©conomiques inappropriĂ©s. Il metodo ascendente puoâ servire anche a garantire qualora necessario che il programma non sia assoggettato alla burocrazia o ad interessi politici o economici inappropriati. Aux termes de la dĂ©cision no 1600/2002/CE du Parlement europĂ©en et du Conseil du 22 juillet 2002 Ă©tablissant le sixiĂšme programme d'action communautaire pour l'environnement 7, il convient de rĂ©duire le niveau de danger des dĂ©chets encore produits et de veiller Ă ce qu'ils prĂ©sentent des risques aussi faibles que possible, d'accorder la prioritĂ© Ă la valorisation des dĂ©chets, et notamment Ă leur recyclage, de rĂ©duire au minimum la quantitĂ© de dĂ©chets Ă Ă©liminer, de les mettre en dĂ©charge en toute sĂ©curitĂ© et de les traiter le plus prĂšs possible de leur site de production, pour autant que l'efficacitĂ© des opĂ©rations de traitement n'en soit pas diminuĂ©e. Nella decisione n. 1600/2002/CE del Parlamento europeo e del Consiglio, del 22 luglio 2002, che istituisce il sesto programma comunitario di azione in materia di ambiente 7 , gli obiettivi fissati per i rifiuti che vengono ancora prodotti sono i seguenti ridurne il livello di pericolositĂ ; far sĂŹ che essi presentino il minor rischio possibile; privilegiare il recupero e soprattutto il riciclo; ridurre al minimo il quantitativo di rifiuti destinati allo smaltimento e garantire uno smaltimento sicuro; trattare i rifiuti destinati allo smaltimento il piĂč vicino possibile al luogo in cui sono stati prodotti purchĂ© ciĂČ non comporti una minor efficacia delle operazioni di trattamento dei rifiuti. L'article 30, paragraphe 2, de la directive 2002/22/CE du Parlement europĂ©en et du Conseil du 7 mars 2002 concernant le service universel et les droits des utilisateurs au regard des rĂ©seaux et services de communications Ă©lectroniques directive service universel» 1 doit-il ĂȘtre interprĂ©tĂ© en ce sens que l'autoritĂ© rĂ©glementaire nationale compĂ©tente, chargĂ©e de veiller Ă ce que les redevances Ă payer par les abonnĂ©s ne jouent pas un rĂŽle dissuasif Ă l'Ă©gard de l'utilisation du complĂ©ment de service quâest la portabilitĂ© du numĂ©ro, a l'obligation de tenir compte des coĂ»ts supportĂ©s par les opĂ©rateurs de rĂ©seaux de tĂ©lĂ©phonie mobile pour la mise en Ćuvre de ce service? Se l'art. 30, n. 2, della direttiva del Parlamento europeo e del Consiglio 7 marzo 2002, 2002/22/CE, relativa al servizio universale e ai diritti degli utenti in materia di reti e di servizi di comunicazione elettronica direttiva servizio universale 1 omissis debba essere interpretato nel senso che le competenti autoritĂ di regolamentazione di uno Stato membro, provvedendo affinchĂ© gli eventuali oneri diretti a carico degli abbonati non agiscano da disincentivo dallâuso della prestazione relativa alla portabilitĂ del numero, abbiano lâobbligo di prendere in considerazione i costi sostenuti dagli operatori di una rete telefonica mobile relativi allâattivazione di tale servizio. Ă titre d'exemple, dans l'arrĂȘt Merci convenzionali porto di Genova 56 , la CJCE a rejetĂ© la possibilitĂ© d'appliquer l'article 86, paragraphe 2, du traitĂ© CE, car il ne ressort pas que que les opĂ©rations [âŠ] revĂȘtent un intĂ©rĂȘt Ă©conomique gĂ©nĂ©ral qui prĂ©sente des caractĂšres spĂ©cifiques par rapport Ă celui que revĂȘtent d'autres activitĂ©s de la vie Ă©conomique». Per esempio, nella sentenza Merci Convenzionali Porto di Genova 56 , la Corte di giustizia ha respinto la possibilitĂ di applicare lâarticolo 86, paragrafo 2 del trattato CE perchĂ© non risulta [âŠ] che lâ interesse economico generale legato alle operazioni portuali abbia un carattere specifico rispetto a quello di altre attivitĂ della vita economica». Si l'industrie communautaire est obligĂ©e de cesser ou de rĂ©duire drastiquement la production de PET, la CommunautĂ© sera Ă la merci des sources d'approvisionnement extĂ©rieures et sera confrontĂ©e, en cas de pĂ©nurie, Ă des fluctuations de prix plus marquĂ©es. Se l'industria comunitaria fosse costretta a cessare o a ridurre drasticamente la produzione di PET, la ComunitĂ diverrebbe dipendente dalle forniture esterne e dovrebbe far fronte a fluttuazioni piĂč accentuate dei prezzi in caso di penuria. Merci, Madame la PrĂ©sidente, Mesdames et Messieurs, câest une croyance largement rĂ©pandue que lâavenir du dĂ©veloppement europĂ©en dĂ©pend en grande partie de la capacitĂ© de la sociĂ©tĂ© et de lâĂ©conomie basĂ©e sur la connaissance Ă donner des rĂ©sultats. Mais malheureusement, nous sous-estimons souvent le fait que cette perspective ambitieuse nĂ©cessite de notre part que nous Ă©tudiions, relancions et encouragions toute une politique relative Ă nos secteurs de production, y compris les secteurs traditionnels, et au systĂšme de production europĂ©en dans son ensemble, qui va de lâagriculture aux services en passant par les mĂ©tiers de base du secteur manufacturier et la construction. Grazie Signora Presidente, onorevoli colleghi, Ăš opinione largamente condivisa che il futuro dello sviluppo europeo dipenda in ampia misura dalla capacitĂ di realizzazione della societĂ e dellâeconomia della conoscenza, ma spesso, purtroppo, si sottovaluta il fatto che nellâambito di questa prospettiva ambiziosa va realizzata, rilanciata e rafforzata tutta una politica riferita ai settori, anche tradizionali, della nostra produzione, e dellâintero sistema produttivo europeo, dallâagricoltura al terziario, dalle fondamentali realtĂ dellâindustria manifatturiera alle costruzioni. La Commission continue de veiller Ă ce que la directive 2001/25/CE du Parlement et du Conseil du 4 avril 2001 concernant le niveau minimal de formation des gens de mer 1 , qui transpose dans le droit communautaire la Convention internationale sur les normes de formation des gens de mer, de dĂ©livrance des brevets et de veille de 1995, soit transposĂ©e complĂštement dans les lĂ©gislations nationales et mise en Ćuvre de façon satisfaisante dans les Ătats membres. La Commissione controlla che la direttiva 2001/25/CE del Parlamento europeo e del Consiglio, del 4 aprile 2001, concernente i requisiti minimi di formazione per la gente di mare 1 che traspone nel diritto comunitario la convenzione internazionale sulle norme relative alla formazione della gente di mare, al rilascio dei brevetti e alla guardia del 1995, sia integralmente adottata dalle legislazioni nazionali e adeguatamente applicata dagli Stati membri. MĂȘme si le prĂ©sent rĂšglement n'a ni pour objet ni pour effet de modifier les lĂ©gislations nationales en matiĂšre d'accĂšs aux documents, il est, toutefois, Ă©vident qu'en vertu du principe de coopĂ©ration loyale rĂ©gissant les rapports entre les institutions et les Ătats membres, ces derniers devraient veiller Ă ne pas porter atteinte Ă la bonne application du prĂ©sent rĂšglement et respecter les rĂšgles de sĂ©curitĂ© des institutions. Tuttavia, Ăš evidente che in virtĂč del principio di cooperazione leale nelle relazioni tra le istituzioni e gli Stati membri, questi dovranno fare in modo di non pregiudicare la corretta applicazione del presente regolamento e di rispettare le norme di sicurezza delle istituzioni.
Panneauxet autocollants - Merci de fermer la porte Demandez à vos collaborateurs de maniÚre lisible de fermer la porte aprÚs leur passage. Signalisation d'information visant à demander à ce que la porte soit fermé aprÚs un passage. Idéal pour une utilisation dans des bureaux par exemple. Plusieurs matiÚres sont disponibles selon vos besoins.
Salut r/FranceUn post un petit peu inutile du Dimanche matin, mais important pour gagner un débat !!!!111!!!1!. J'ai écris sur une porte "Veuillez laisser fermé" C'est pas hyper correct au niveau syntaxe, je sais que le bon truc est "Veuillez laisser la porte fermée", et quelqu'un m'a corrigé en rayant mon "Fermé" et l'a remplacé par "Fermer" et on me soutient que c'est bien "fermer" avec "er" à la pro de l'académie française pourraient m'aider ?Bonne journée les gens !This thread is archivedNew comments cannot be posted and votes cannot be cast
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| ĐαŃабáбŃĐŸ ŃáŹÎ» ДՔДпÖŃапហ| Đ ŃÎżŃŐáŒ ŐšÎœ | ÔœĐżŃĐ”ŃĐŸŐȘ ŐšÏŃážĐžĐœÎžÏá |
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Translationsin context of "Merci de bien veiller" in French-English from Reverso Context: Infos personnelles Nom: Prénom: E-mail: Indications de saisi Merci de bien veiller à l'intégrité de vos données saisies. les champs marqués d'une étoile ( ) sont obligatoirs.
français arabe allemand anglais espagnol français hĂ©breu italien japonais nĂ©erlandais polonais portugais roumain russe suĂ©dois turc ukrainien chinois anglais Synonymes arabe allemand anglais espagnol français hĂ©breu italien japonais nĂ©erlandais polonais portugais roumain russe suĂ©dois turc ukrainien chinois ukrainien Ces exemples peuvent contenir des mots vulgaires liĂ©s Ă votre recherche Ces exemples peuvent contenir des mots familiers liĂ©s Ă votre recherche to properly close sure to close correctly close properly closed sure to seal Nous passons encore Ă travers une barriĂšre trĂšs semblable, avec la mĂȘme demande de bien fermer la barriĂšre. You pass through another gate, very similar to the gate you saw a few minutes ago, with the same request to properly close the gate. Demandez-lui ensuite de bien fermer la porte et changez votre plaque. Then have the door shut tightly and change your plate. Assure-toi de bien fermer les portes. Be sure to lock the doors now. En assurez-vous en le sortant de bien fermer la porte. When you take her out, you leave, make sure to lock the door. Assurez-vous de bien fermer la porte pendant notre absence. Please make sure you close the door properly now that we are away. Il suffit juste de bien fermer la porte et les fenĂȘtres. It's just a matter of... locking the door and windows, that's all. Dis Ă ta grand-mĂšre de bien fermer la voiture. Et je suggĂšre de bien fermer nos portes. Dis Ă ta copine de bien fermer sa porte. Well, better tell your sweetie to lock the door tonight. Tout Ă©tait normal mais juste fait attention et assure toi de bien fermer quand tu pars. Everything was fine, but just try and, like, make sure you lock up tight when you leave. Assurez-vous de bien fermer le couvercle pendant l'opĂ©ration. Be sure the lid is shut while the breadmaker is in operation. Veuillez vous assurer de bien fermer MetaTrader 4 avant d'essayer d'installer. Ensure you correctly close MetaTrader 4 before attempting installation. NOTE Assurez-vous toujours de bien fermer le panier. N'oubliez pas de bien fermer le gaz aprĂšs avoir cuisinĂ©. Please do not forget to turn off the gas once you are finished cooking. PrĂ©cautions de stockage et de manipulation 1 Assurez-vous de bien fermer le couvercle aprĂšs utilisation. Storage and Handling Precautions 1 Be sure of closing the lip after used. Aussi Ă©tait-il plus sĂ©curitaire de bien fermer les vitres. So it was safer to keep your windows closed tight. AprĂšs l'utilisation, n'oubliez pas de bien fermer le robinet principal du gaz. Always turn off the main gas supply tap when gas is not required. Maintenant, la porte est fermĂ©e Ă clef, et j'ai eu soin de bien fermer la fenĂȘtre. I have taken care that the door is locked and the window securely fastened. Assurez-vous de bien fermer la cache et de la remettre lĂ oĂč vous l'avez trouvĂ©e. Make sure to seal the cache and place it back where you found it. Assure toi de bien fermer l'enveloppe, les gens penseront Ă de grosses piĂšces. Make sure you seal the envelope, so people think it's all quarters. Aucun rĂ©sultat pour cette recherche. RĂ©sultats 98. Exacts 98. Temps Ă©coulĂ© 247 ms. Documents Solutions entreprise Conjugaison Synonymes Correcteur Aide & A propos de Reverso Mots frĂ©quents 1-300, 301-600, 601-900Expressions courtes frĂ©quentes 1-400, 401-800, 801-1200Expressions longues frĂ©quentes 1-400, 401-800, 801-1200
Lesouvertures de votre maison (les portes et les fenĂȘtres) sont ses principaux points faibles. Il faut donc avant tout veiller Ă la bonne fermeture et Ă la bonne sĂ©curisation de ces derniĂšres. Votre porte dâentrĂ©e et vos fenĂȘtres. Dans plus de la moitiĂ© des cas de cambriolages, câest la porte dâentrĂ©e qui est visĂ©e.
Bonjour, Essaye ce truc lĂ Voici un petit truc qui permet de "reprogrammer" une clĂ© qui s'est dĂ©programmĂ©e du transpondeur Attention ceci n'est valable que pour une clĂ© d'origine et non pas ces arnaques que l'on retrouve sur le web et qui, de toute façon, devront ĂȘtre reprogrammĂ©es chez un concessionnaire MB. 1. InsĂ©rer la clĂ© sur le contact le "clack" doit s'entendre et laisser la clĂ© durant 5 min sur le contact position '0'. 2. Tourner la clĂ© en position 2 - c-Ă -dire en position de prĂ©chauffage. Ne pas dĂ©marrer ! Remarque Il sera peut ĂȘtre nĂ©cessaire de la retirer et de la rĂ©introduire pour pouvoir passer en position '2'. 3. Laisser la clĂ© dans cette position durant ... 1h30'. Remarque si la batterie prĂ©sente quelques faiblesses, connectez un chargeur pour Ă©viter qu'elle ne se vide. 4. AprĂšs cette heure et demie, revenir en position '0' et retirer la clĂ©. 5. InsĂ©rer la clĂ© Ă nouveau et procĂ©der normalement Ă la sĂ©quence de dĂ©marrage. Remarque si un chargeur a Ă©tĂ© branchĂ©, veiller Ă le dĂ©brancher avant de dĂ©marrer le moteur. Ce truc a fonctionnĂ© chez moi. Il fonctionne peut ĂȘtre pour des modĂšles plus rĂ©cents Ă tester, donc. BERNARD.
Ouverture: Tous les jours de 17h30 à 19h30 Accueil des groupe sur rendez vous. Description du magasin à la ferme : magasin en façade du bùtiment à ossature bois des vaches laitiÚres et dans le prolongement de la salle de fabrication des fromages et du saloir. Modalités de visite de la ferme : Tous les jours de 17h30 à 19h30.
Sydonnie de RivefiĂšreSergenteSujet [TerminĂ©] Un RivefiĂšre peut en cacher un autre [Roland] Sam 16 FĂ©v 2019 - 1856 - 16 fĂ©vrier fin d'aprĂšs midi, dĂ©but de soirĂ©e -Sydonnie avait quittĂ© la caserne dans cet Ă©tat lamentable, attirant les regards, constatant les regards horrifiĂ©s et Ă©cĆurĂ©s des membres du peuple quâelle croisait. La noiraude ne semblait guĂšre sâen offusquer, elle nâĂ©tait plus quâune Ăąme en peine, douloureusement Ă©garĂ©e. La sensation de vide fut si importante, quâelle se perdit dans la ville, ses pas la ramenant devant cette bĂątisse oĂč le drame avait eu lieu, lĂ oĂč des membres de la milice lâĂ©loignĂšrent en lui ordonnant dâaller se reposer, lĂ oĂč les miliciens lâempĂȘchĂšrent dâentrer, de sâapprocher. Sans ça, aucun doute quâelle y serait restĂ©e, allongĂ©e dans le sang de son amie, de son sergent, de Raoul. Le liquide pourpre avait fini par sĂ©cher, tirant davantage ses traits, entrelaçant sa longue chevelure Ă©bĂšne quâelle avait dĂ©tachĂ©e. On lâinsiste Ă partir, on la raccompagna Ă lâentrĂ©e du quartier, avant de lâabandonner une nouvelle seule, avec ce vague Ă lâĂąme, cette sensation de culpabilitĂ©, dâĂ©chec, ce goĂ»t de la responsabilitĂ© encerclant, enserrant sa gorge avec violence. Immobile, celle qui avait reçu enfin un titre quâelle avait tant attendit cru sâeffondrer au milieu de la rue, elle entendit son propre cri de dĂ©sespoir, sans que le moindre mouvement ne soit effectuĂ©, sans que ses lĂšvres ne sâentrouvrent jamais. Les phrases des sergents se rĂ©percutaient dans son esprit qui pouvaient-ils prĂ©venir ? » personne, absolument personne. Ne pouvait-elle pas mettre Serena dans lâembarras en la faisant mander, ne pouvait-elle pas se montrer ainsi devant le dernier membre de sa famille, ne pouvait-elle pas rentrer chez elle, prend un bain et faire comme si rien ne câĂ©tait passĂ©. LâidĂ©e dâaller Ă la chope sucrĂ©e lui avait traversĂ© lâesprit, peut-ĂȘtre plus que ça, mais Estelle avait refusĂ© de la servir, la suppliant dâaller voir quelquâun, nâimporte qui, ou lui proposer simplement une chambre pour lui offrir un peu de repos. Davantage dĂ©confite, dâAlgrange avait quittĂ© les lieux pour monter la ruelle menant Ă lâesplanade, sans trop savoir pourquoi ni comment, elle avait lâespoir dây retrouver son amie, sa prĂ©cieuse amie. Les gardes avaient hĂ©sitĂ©, ne sachant pas si dans son Ă©tat elle pouvait risquer dâeffrayer les nobles, pour autant, le comportement de celle qui Ă©tait nĂ©anmoins connue pour avoir un tempĂ©rament plutĂŽt flamboyant interpella finalement les deux hommes qui contre toute attente sâĂ©cartĂšrent pour dĂ©poser une main sur son Ă©paule. AprĂšs tout la nouvelle sâĂ©tait rapidement rĂ©pondue, Ă©tait-elle devenue sergent, avait-elle montrĂ© une sensibilitĂ© que nulle ne lui connaissait. Aucun doute que son hurlement de la caserne hanterait encore les esprits. Ă lâintĂ©rieur de lâesplanade, la noiraude avait laissĂ© ses pas la guider presque machinalement, sans rĂ©flĂ©chir, elle avait dĂ©jĂ dĂ» raccompagner Serena quelques fois, ou simplement en ronde avait-elle dĂ» passer devant la demeure pour la silhouette nâĂ©tait que lâombre dâune vivante, sa tenue bien quâun brin plus provocante quâĂ son habitude Ă©tait entiĂšrement couverte de sang, ouverte encore le long de ces cĂŽtĂ©s-lĂ ou une multitude de fils, laissaient entrevoir quâon venait de la recoudre. Le sang sĂ©chĂ© Ă©tait partout, de sa chevelure, Ă son visage, sur ses vĂȘtements et mĂȘme sur ses bottes, jusquâĂ la naissance de sa poitrine quâelle avait laissĂ© entrapercevoir via sa tenue. La lame Ă sa ceinture Ă©tait dans un Ă©tat tout aussi horrifique et ce regard qui abordait gĂ©nĂ©ralement une froideur exemplaire, nâĂ©tait que le reflet dâun vide profond. Les traces de ses nombreuses larmes avaient dĂ» crĂ©er des sillons sur ses joues, creusant davantage ses cernes. Ses lĂšvres Ă©taient craquelĂ©es, son front lĂ©gĂšrement ouvert sur une petite entaille et lâarriĂšre de son crane lui faisait encore mal, Ă moins que ce ne soit simplement la sensation dâĂȘtre responsable de la mort de son sergent qui provoquait ses nausĂ©es. Elle frappa une fois, puis une seconde fois, sans rĂ©ellement savoir quoi dire, sans avoir lâhabitude et la prise de conscience quâici ce nâĂ©tait pas les habitants qui ouvraient directement la porte, mais des domestiques. Ainsi dâAlgrange eut un lĂ©ger mouvement de recul alors que se dĂ©voilait devant elle une silhouette fĂ©minine dont la surprise et la crainte venaient dâĂ©clairer son regard. Ce fut dâabord le silence qui sâimprĂ©gna, la femme dâarmes ne trouvant pas le courant de sâexprimer et la petite main de la demeure ne trouvant pas celui de refermer la porte. Elle nâĂ©tait pas sans savoir des derniers projets de la famille, peut-ĂȘtre lâavait-elle entendu en laissant ses oreilles traĂźnĂ©es, peut-ĂȘtre lui avait-on formulĂ© oralement ? Toujours est-il quâelle fit une premiĂšre supposition juste - Mademoiselle DâAlgrange ? » Elle dut percevoir une Ă©tincelle de vie dans la non-vie de son interlocutrice, plus que ses agissements Ă©voluĂšrent, bien que ne sachant guĂšre si elle avait lâautorisĂ© de la faire entrer ou non, elle hĂ©sita encore quelques minutes dans un silence qui commençait Ă la mettre doucement mal Ă lâaise. Cela devait ĂȘtre Ă©trange, de dĂ©tailler, de voir les deux prunelles bleutĂ©es se dĂ©placer sur sa silhouette, tout ayant la sensation de ne pas ĂȘtre regarder, de juste ĂȘtre traverser, cela devait ĂȘtre Ă©trange de voir cette femme complĂštement vide de toutes Ă©motions, de toutes sensations, de dĂ©couvrir toujours davantage de sang sur sa tenue, sa peau, son visage, ou sur cette plaie ouverte au niveau des cĂŽtes qui avaient fini par se rouvrir sans que la moindre rĂ©action ne viennent animer les traits du visage de la blessĂ©e. Ce fut finalement une main angoissĂ©e qui attrapa lâavant-bras de la noiraude, lâentraĂźnant Ă lâintĂ©rieur, comme une petite et sage petite marionnette, elle se retrouva dans une salle quâelle ne regarda Ă peine, alors que la petite domestique revenait dĂ©jĂ les bras avec une serviette. Lui laissant sur le coin dâun meuble avant de marmonner quâelle allait chercher quelquâun, vite, Sydonnie avait hĂ©sitĂ© Ă repartir, inconsciemment elle avait espĂ©rĂ© que Serena arrive, la prenne dans ses bras, lâemmĂšne loin de tout ça, de ses pensĂ©es, de ses peurs, du goĂ»t et de la sensation du sang dans sa bouche, sur sa peau. Ce fut les quelques bruits de pas qui la fit dĂ©tacher son regard du morceau de tissu quâelle nâavait toujours pas touchĂ©, ce fut peut-ĂȘtre avec davantage de tristesses et de dĂ©ception qui durent imbiber ses traits quand son regard se dĂ©posa sur la carrure imposante et masculine de Roland. Elle Ă©tait lĂ , sans mouvement, la respiration saccadĂ©e, irrĂ©guliĂšrement, immobile, un peu voĂ»tĂ©e, lâavisant le dĂ©taillant avec cette envie de repartir sans ĂȘtre capable. Incapable de voir autre chose sur son visage âĂ tort ou Ă raison- le dĂ©goĂ»t quâelle devait lui inspirer, la rancĆur certainement aussi. Silencieuse pour ne pas dire muette, ses lĂšvres avaient fini par lĂ©gĂšrement sâentrouvrir, tout en Ă©tant dans lâincapacitĂ© de laisser Ă©chapper le moindre son, avait-elle dĂ» chanceler lĂ©gĂšrement puisque la petite domestique avait fait un pas en avant. Pour la premiĂšre fois, Sydonnie abandonna toute forme de rĂ©flexion, nâen Ă©tait-elle de toute façon plus capable, sâavança jusquâĂ Roland jusquâĂ se glisser dans ses bras sans pour autant lâĂ©treindre, sans pour autant chercher un contact autre, avait-elle simplement de se sentir rassurĂ©e, de sentir une prĂ©sente, de sentir autre chose que ce vide atroce la rongeant entiĂšrement, profondĂ©ment, Ă©perdument. La tĂȘte enfouie dans son torse, le hoquet de la tristesse avait fini par se rĂ©installer, alors quâelle sâĂ©tait mise Ă trembler de tout son ĂȘtre, de tout son corps, un murmure presque inaudible avait fini par se faire entendre il est mort, câest de ma faute », puis ce fut les premiĂšres larmes, encore, et ce couinement pitoyable qui nâavait plus lâair de grand-chose, faute Ă cette voix quâelle avait tant malmenĂ©e au fil de la journĂ©e. Aucun doute quâelle ne chercherait pas Ă lutter, Ă rĂ©sister, quâil dĂ©cide de la repousser, de la mettre dehors ou de lâemmener ailleurs, aucun doute quâelle resterait dans ce silence un petit temps. Elle Ă©tait faible, terriblement faible et mĂȘme la trinitĂ© devait se demander comment il Ă©tait possible quâelle tienne encore debout dans son Ă©tat ? Et maintenant ? Allait-elle devoir trouver un autre refuge ou allait-il parvenir Ă gĂ©rer celle qui Ă©tait persuadĂ©e dâĂȘtre responsable de la pire des atrocitĂ©s. DerniĂšre Ă©dition par Sydonnie d'Algrange le Jeu 14 Mar 2019 - 1805, Ă©ditĂ© 1 fois Roland de RivefiĂšreComteSujet Re [TerminĂ©] Un RivefiĂšre peut en cacher un autre [Roland] Sam 16 FĂ©v 2019 - 2220 La journĂ©e nâavait pas Ă©tĂ© de tout repos pour le noble hĂ©ritier. Il sâĂ©tait levĂ© de trĂšs bonne heure, il devait se rendre au Temple. Il ne le faisait pas par contrainte, bien au contraire, câĂ©tait un rĂ©el plaisir dâaider les membres du clergĂ©, dâĂȘtres au plus proche des Dieux, dâoffrir un peu de son temps et de partager ses connaissances. TrĂšs tĂŽt, il avait rendez-vous avec lâĂ©criture. Ătre copiste demandant de lâefficacitĂ© et de la rapiditĂ©. Il ne fallait pas se tromper, ĂȘtre mĂ©ticuleux et soigneux. Ces qualificatifs dĂ©crivaient assez bien le blond aux yeux clairs. Il Ă©tait de nature assez patiente, la plu part du temps. MĂȘme si ces derniers temps, sa patience avait Ă©tĂ© mise de nombreuses fois Ă rude Ă©preuve. Il nâĂ©tait plus aussi patient, plus aussi doux. Mais pour noircir des parchemins, il nây aurait pas de problĂšmes, il serait seul face aux pages, imperturbable. Il se leva donc de trĂšs bonne heure, afin dâavoir lâesprit vif et totalement Ă©veillĂ© avant dâaccomplir ses travaux dâĂ©criture. Il se lava, se parfuma lĂ©gĂšrement, puis sâhabilla simplement. Une chemise blanche Ă©paisse, mais assez cintrĂ©e, portĂ©e sur un pantalon sombre, le tout recouvert dâun long manteau, sombre lui aussi, dâhiver. Lâhiver Ă©tait encore rigoureux Ă cette pĂ©riode, le soleil nâavait pas encore fait son apparition lorsquâil sortit du manoir. La matinĂ©e passa trĂšs vite, il avait copiĂ© bon nombre de mots, de phrases, de rĂ©cit. Il sortit acheter un tout petit quelque chose Ă grignoter pour le dĂ©jeuner, il nâavait pas trĂšs faim ces derniers temps. Le Comte avait un peu maigrit. Il nâĂ©tait pas malade, simplement contrariĂ©. Certains diraient quâil Ă©tait mĂȘme sujet aux sauts dâhumeur, distrait, mĂȘme taciturne. Il nâĂ©tait plus vraiment lui-mĂȘme, dâailleurs il ne le serait certainement jamais plus. Une part de lui Ă©tait restĂ©e sur ce chemin le menant vers MarbrumeâŠRoland ne perdit pas de temps Ă dĂ©jeuner, il se posa un instant, cherchant dĂ©sespĂ©ramment un abri Ă lâĂ©cart de la foule. Le monde le dĂ©rangeait, les bruits le troublaient. Il ne voulait pas parler, pas ressentir, juste quâon le laisse en paix. Il partit donc rejoindre Ă la hĂąte le temple, oĂč il continuerait de travailler lâaprĂšs-midi. Il tiendrait le rĂŽle de prĂ©cepteur, pour quelques jeunes prĂȘtres ce jour. Lâart des mathĂ©matiques, enfin simplement les bases. Ce nâĂ©tait pas son fort, il nâexcellait pas dans le domaine. Mais il en connaissait suffisamment pour faire Ă©tude Ă quelques jeunes apprentis. Il allait se montrer patient, il nâaurait pas de mal en ce lieu. LâaprĂšs-midi fut un peu plus difficile, elle se ponctua cependant par quelques progrĂšs. Le Comte ne put quâencourager ses Ă©lĂšves, remercier le prĂȘtre et sâen alla prier quelques instants avant de quitter les lieux. Il Ă©tait donc temps de rejoindre le manoir de RivefiĂšre. Il salua rapidement les membres de sa famille quâil croisa, Ă©vitant le contact, il se forçait simplement Ă se montrer le plus courtois possible lorsquâil dĂ©clina lâinvitation Ă dĂźner en compagnie de ses chers parents. Pas de paroles, pas de questionnements, quâon le laisse tranquille, seul. Roland nâavait pourtant jamais Ă©tĂ© quelquâun de solitaire. Il Ă©tait au contraire, proche dâautrui, gĂ©nĂ©reux, chaleureux. Mais oui, dĂ©finitivement, le masque Ă©tait tombĂ©. TerminĂ© les simagrĂ©es. Le blond aux yeux clairs rejoignit sa chambre, il se dĂ©barbouilla le visage, aprĂšs avoir ĂŽter son long manteau. RestĂ© seul, allongĂ© sur son lit, peut ĂȘtre lire un livre, se changer un peu les idĂ©es. Mais ce nâĂ©tait pas chose aisĂ©e en ce moment, seul le travail, enfin son aide au temple lâaidait Ă avoir un peu le moral. Pour le reste, le cĆur nây Ă©tait plus. Quelques temps passa, il nâentendait plus de bruit, il sâassoupit. Il fut tirĂ© de son sommeil par des coups frappĂ©s sur la porte de sa chambre. Il se releva donc brusquement, passa la main sur son visage, de maniĂšre Ă se rĂ©veiller un peu, avala une gorgĂ©e dâ Je ne souhaite pas ĂȘtre dĂ©rangĂ©. » Monsieur le Comte, pardonnez-moi. Il sâagit de Mademoiselle dâAlgrange. »Il sâagissait de Margareth, sa domestique. Une petite femme, dâune quarantaine dâannĂ©es, les yeux bleus, petits eux aussi. Des cheveux blonds cendrĂ©s, rehaussĂ©s dans un chignon, laissant simplement retomber quelques mĂšches de cheveux bouclĂ©s. CâĂ©tait une bien gentille femme, elle les servait admirablement bien, lui et toute la famille RivefiĂšre. Cependant, Roland ne voulait pas ĂȘtre dĂ©rangĂ©, et encore moins par Sydonnie. Il pensait quâelle avait tout de mĂȘme du culot de venir ici, chez lui, aprĂšs ce qui câĂ©tait passĂ© entre eux. Il ne lâavait pas digĂ©rĂ©, toujours pas. Et câĂ©tait elle aprĂšs tout qui lui avait demandĂ© de ne plus jamais lâapprocher. Et elle venait lĂ , chez lui, lâair de rien. Sans doute venait-elle voir sa sĆur, vu quâelles semblaient ĂȘtre trĂšs proches, ce maudit pacte de sang et tout ce que cela impliquait. Il rĂ©pondit donc Ă la domestique, sans bouger du lit, sur un ton plus autoritaire quâil ne le lâavait souhaitĂ©, se montrant Ă lâaccoutumĂ©e toujours trĂšs respectueux de son personnel. - Et bien dites-lui que Serena nâest pas lĂ , quâelle peut repartir dâoĂč elle vient. »Il nâentendit pas les pas de la domestique qui annonçaient son dĂ©part. Elle semblait Câest que⊠voyez-vous messire⊠Vous devriez venir, mademoiselle dâAlgrange est vraiment mal-en-point... »Il connaissait le tempĂ©rament inquiet de Margareth, elle sâen faisait pour leur santĂ©, sur le fait quâils mangeaient pas assez ou trop, elle Ă©tait un peu la deuxiĂšme mĂšre de la famille, pour tous les enfants de RivefiĂšre. Elle-mĂȘme nâavait guĂšre eu dâenfants, elle reportait donc certainement son amour sur eux. NĂ©anmoins, cette rĂ©vĂ©lation eu le mĂ©rite de faire se lever le Comte. Il Ă©tait bien curieux de savoir ce que Sydonnie avait et ce quâelle faisait lĂ . Il ouvrit la porte, aperçut vĂ©ritablement lâinquiĂ©tude, voire lâaffolement dans le regard de la domestique. Il descendit donc les escaliers assez rapidement, se demandant bien ce quâil se Sydonnie, quâest-ce que tu⊠»Il ne put terminer sa phrase, tellement la vision quâil avait devant les yeux le troubla. CâĂ©tait une Sydonnie mĂ©connaissable qui se tenait lĂ dans lâentrĂ©e, debout, chancelante. Elle Ă©tait couverte de sang, des pieds Ă la tĂȘte, semblait au bout du rouleau, dans un Ă©tat lamentable. Mais dans quelle galĂšre Ă©tait-elle tombĂ©e, quâest ce qui lui Ă©tait arrivĂ©e. MalgrĂ© leur diffĂ©rend, il Ă©tait peinĂ© de voir la milicienne dans cet Ă©tat. Il ne lui souhaitait pas cela, pas le moins du monde. Elle ne mĂ©ritait pas un tel traitement. Il sâapprocha donc doucement dâelle, dĂ©contenancĂ©. Elle restait muette, Roland aussi. Il ne savait pas quoi dire, quoi faire. La situation le dĂ©rangeait profondĂ©ment. Mais il nâĂ©tait certainement pas celui quâelle Ă©tait venue voir. Cependant, lorsquâelle vacilla, il voulut lâaider, Margareth aussi avait fait un pas vers elle. Mais ce fut Sydonnie qui bougea malgrĂ© tout en sa direction, elle tomba dans les bras de lâaĂźnĂ© des RivefiĂšre. Il la retint, perdu et pas du tout maĂźtre de la situation. Cependant, il fallait agir, ne pas la laisser comme cela. Il perçut sa seule parole faiblement, quelquâun Ă©tait mort et câĂ©tait de sa faute, il ne comprenait pas. Mais trouvant son Ă©tat plus grave et plus alarmant encore que ses paroles, il la souleva complĂštement, emportant la serviette Ă©galement sur son Ă©paule, puis sâadressa Ă Margareth - Je vais mâen occuper, merci Margareth. Nâen parlez Ă personne sans mon autorisation. »AprĂšs ses recommandations, il monta donc les grands escaliers, avec Sydonnie dans les bras. Il se rappelait un instant avoir fait la mĂȘme chose avec Serena, peu de temps avant cela. La situation Ă©tait cependant beaucoup moins dramatique. Il marcha jusquâĂ sa chambre, installa Sydonnie sur le Reste tranquille, je vais aller humidifier la serviette. »Ce quâil fit donc sur le champ, il mouilla la serviette, revint vers le lit. Avec une lĂ©gĂšre once dâhĂ©sitation, il avança la serviette vers elle, cherchant Ă rafraĂźchir son visage, Ă nettoyer le sang collĂ©, doucement. Il aperçut ensuite la blessure recousue sur les cĂŽtes de la brune. Cela saignait un peu, Roland positionna donc la serviette dessus, donnant une lĂ©gĂšre pression dessus avec sa main. Il regardait Ă prĂ©sent Sydonnie, inquiet Ă son tour. - Quâest ce qui tâes arrivĂ© Sydonnie dâAlgrange ? Qui est mort ? » Tant de questions Ă lui poser, tant dâinterrogations. Il lui servit un verre dâeau, ne sachant pas vĂ©ritablement quoi faire au vu de la situation. Si elle voulait manger ou boire, parler, ou tout simplement dormir, il serait lĂ . - Prends ton temps si tu ne veux pas parler. Tu es en sĂ©curitĂ© ici, tu peux te reposer, je veillerai sur toi. »Elle semblait tellement faible. Il contemplait ses vĂȘtements, tachĂ©s de sang, ses blessures. Il sâĂ©tait produit quelque chose de grave, et cela ne devait pas ĂȘtre trĂšs beau Ă voir⊠Sydonnie de RivefiĂšreSergenteSujet Re [TerminĂ©] Un RivefiĂšre peut en cacher un autre [Roland] Sam 16 FĂ©v 2019 - 2315 Sydonnie Ă©tait juste lĂ , sans trop savoir pourquoi ni comment elle en Ă©tait arrivĂ©e Ă venir ici, Ă se retrouver dans les bras de Roland de RivefiĂšre. Cependant, comme une poupĂ©e de chiffon quâon transporte, elle sâĂ©tait laissĂ© attraper, portĂ©e. La douleur nâĂ©tait pas prĂ©sente sur les traits de son visage, ne ressentait elle-mĂȘme absolument rien, ni le tiraillement de sa tĂȘte ni la chaleur se diffusant le long de ses cĂŽtes. La mĂȘme mĂ©lodie se rĂ©pĂ©tait en boucle dans son esprit, le mĂȘme murmure susurrant Ă son oreille quâelle Ă©tait responsable de la mort de Raoul, quâelle Ă©tait responsable de la mort dâun trĂšs bon sergent de la milice. Fermant les yeux, la noiraude ne semblait mĂȘme plus envie de lutter, ne semblait mĂȘme plus ressentir la moindre Ă©tincelle de vie, son regard Ă©tait aussi vide que la souffrance de son cĆur, aussi vide quâune Ăąme sans la moindre parcelle dâexistence. Il Ă©tait difficile de dire si la jeune femme percevait encore lâenchaĂźnement de la situation, puisquâelle ne sembla rĂ©agir Ă aucune parole, ni mĂȘme au dĂ©placement et au changement de piĂšce, ou encore Ă lâescalade des marches. Dans ses bras, elle sâautorisa Ă dĂ©poser sa tĂȘte contre son Ă©paule, fermant les yeux un instant, sans pouvoir retenir la vague de souvenir qui lâenvahissait dĂ©jĂ . Sa main avait dĂ» venir sâagripper Ă celle de Roland, serrant avec cette force qui nâĂ©tait dĂ» quâĂ son profond dĂ©sespoir. Une porte fut ouverte, la sensation de chaleur provenant de lâhĂ©ritier de la famille lâa quitta alors quâelle se retrouvait sur un lit trop grand pour elle, dans cette passivitĂ© qui ne lui ressemblait pas. Ses yeux se gorgĂšrent de cette humiditĂ© salĂ©e, alors que sa mĂąchoire se contractĂ©e pour venir sâacharner sur lâintĂ©rieur de sa joue. Son Ă©tat ne la prĂ©occupait ni mĂȘme la maniĂšre dont il devait le percevoir, au fond, plus rien ne semblait connaĂźtre une grande importance pour celle qui nâavait guĂšre plus envie de lutter pour le moindre combat, celui de la vie compris. NĂ©anmoins, lorsque Roland lui adressa la parole, son regard aussi pĂąle que le bleu du ciel ou de la mer se dĂ©posa sur la silhouette masculine. Ses deux perles Ă©taient remontĂ©es lentement jusquâĂ son visage, laissant les billes azur le dĂ©tailler avec cette absence presque dĂ©stabilisante. Seul Ă©clat colorĂ© dans ce visage plus rougeĂątre ou particuliĂšrement pĂąle, seul Ă©clat persistant dâun restant dâhumanitĂ© derriĂšre celle qui avait lâhabitude de se parer dans une protection invisible et parfaitement rĂ©sistante. - Ne me laisse pas⊠» Sa voix sâĂ©tait fait entendre dans un murmure brisĂ©, Ă©touffĂ©e par cette voix qui commençait Ă perdre en intensitĂ©. Sa main câĂ©tait tendu vers lui alors quâil sâĂ©tait Ă©loignĂ©, craignait-elle de se retrouver seule, rien quâune minute, rien quâune seconde, craignait-elle dâentendre une nouvelle fois son hurlement rĂ©sonner dans son esprit. Roland avait fini par revenir, rapidement et sans davantage dâĂ©change, la noiraude lâavait laissĂ© sâapprocher de son visage, laissĂ© la serviette essuyer les diffĂ©rents restants du liquide pourpre. La femme dâarmes semblait confuse, absente et prĂ©sente Ă la fois, apeurĂ©e et tellement rĂ©signĂ©e. Des Ă©motions contraires, des envies tout aussi contraires, avec cette envie fixe qui revenait sans cesse, comme un coup de poignard, comme une idĂ©e fixe et cruellement rĂ©aliste. AllongĂ©e sur le lit, elle avait fini par descendre doucement ses doigts sur la main du comte, cherchant Ă Ă©carter la pression quâil faisait sur sa plaie, cherchant Ă faufiler ses doigts jusquâĂ la plaie pour analyser son Ă©tat. Il avait fini par la questionner, stoppant ainsi le moindre mouvement de dâAlgrange, dont le regard câĂ©tait mis presque immĂ©diatement Ă vibrer. Pourrait-il comprendre ? Entrevoir ? Avait-elle rĂ©ellement envie de lâinquiĂ©ter davantage ? Ătait-ce finalement possible de faire pire comme situation. - Mon sergent » souffla-t-elle avec lâimpression que des doigts sâenroulaient autour de sa gorge. La noiraude avait fini par se redresser, en position demi-assise, consciente soudainement des diffĂ©rentes sensations qui commençaient Ă revenir. Elle avait froid, terriblement froid. Et câest dans un simple regard quâelle demanda une autorisation, avisant alternativement Roland, puis le lit vide juste Ă cĂŽtĂ© dâelle. Comme une invitation silencieuse, comme pour notifier ce besoin de contact qui allait parfaitement Ă lâopposĂ© de sa sensation de solitude profonde. Elle savait quâelle lui devait des explications, laissant ses doigts parcourir une poche, elle retira la lettre froissĂ©e quâelle nâavait pas eu le courage dâouvrir. Celle que Raoul lui avait adressĂ©e et certainement rĂ©digĂ©e avant de partir dans cette mission suicide. Incapable de laisser ses yeux parcourir une Ă©criture quâelle ne connaissait que trop bien, elle tendit lâensemble encore parfaitement scellĂ© par la marque de la famille du sergent Ă Roland. - Tu veux bien⊠lire ? » fit-elle lentement en relĂąchant sa prise sur le document. Sâil te plaĂźt. »Sa main câĂ©tait fait tremblante, hĂ©sitante, alors que son envie disparaĂźtre commençait Ă se faire omniprĂ©sente. Prenant une grande inspiration qui fut plus que douloureuse pour ses cĂŽtes, Sydonnie sembla soudainement hĂ©siter, câĂ©tait de la peur, la peur de savoir, de comprendre pourquoi. La crainte dâavoir agis trop violemment Ă lâĂ©gard de celui qui lui avait demandĂ© de faire confiance et avant quâil nâose prendre la parole, avant que Roland nâattaque sa lecture sâil lâacceptait, elle sâautorisa une lĂ©gĂšre explication. - Il mâa demandĂ© de lâaccompagner dans une enquĂȘte dans les bas quartiersâŠ. Une histoire de trafic de femmes et dâenfants⊠Il mâa vendu Roland » sa voix câĂ©tait faite tremblante, signe du profond malaise qui lâanimait Quand je me suis rĂ©veillĂ©e, jâĂ©tais attachĂ©e, face Ă un noble de lâesplanade qui⊠» non, câĂ©tait impossible de formuler, dâexpliquer, câĂ©tait trop dur. Lis⊠sâil te plaĂźt. » Parce quâelle avait besoin de savoir, de comprendre, parce quâelle espĂ©rait que les rĂ©ponses Ă des questions quâelle nâosait pas poser se trouveraient dans ce document. Attendant sagement, elle se serait glissĂ©e dans ses bras sâil Ă©tait venu sâinstaller Ă cĂŽtĂ© dâelle ou serait restĂ©e particuliĂšrement immobile sâil Ă©tait restĂ© sur cette chaise qui lui faisait face. Inconsciente, incertaine, la milicienne restait convaincue quâelle devait Ă©couter les prochaines paroles, tout en ayant la conviction profonde que la missive pouvait contenir bien des indĂ©licatesses. - Roland, avant⊠Je⊠Je suis dĂ©solĂ©e pour la derniĂšre fois⊠Jâavais passĂ© une mauvaise journĂ©e⊠Je nâaurais pas dĂ» tâagresser⊠» elle prit une grande inspiration Ne te sens pas obligé⊠Je peux rentrer. Je peux. Tu ne me dois rien, ne te sent pas obligĂ© de jouer le bon garçon avec moi, je ne suis pas certaine de le mĂ©riter. » Lettre de Raoul Roland de RivefiĂšreComteSujet Re [TerminĂ©] Un RivefiĂšre peut en cacher un autre [Roland] Dim 17 FĂ©v 2019 - 1938 Ne pas la laisser seule, elle lui avait implorĂ© cela. Elle qui lâavait menacĂ© de mort si jamais il lâapprochait une nouvelle fois, câĂ©tait maintenant elle qui lui demandait de ne plus la laisser. CâĂ©tait dĂ©concertant. Certes, la situation Ă©tait trĂšs dĂ©licate, mais tout de mĂȘme. Il sâĂ©tait mis Ă presque la haĂŻr et voilĂ que maintenant il faisait tout son possible pour la soigner, lâaider, rester Ă son chevet. Mais Roland de RivefiĂšre Ă©tait ainsi, il avait un grand cĆur, il Ă©tait bon. Et Sydonnie, malgrĂ© son allure forte Ă©tait visiblement aussi une femme sensible, avec des sentiments, un cĆur. Lorsque cette derniĂšre Ă©voqua la mort de son sergent, le noble comprit tout de suite. Ils avaient du ĂȘtre amenĂ©s dans une terrible affaire pour la milice ensemble et le sergent y laissa la vie. De ce fait, nâayant pas pu Ă©viter sa mort, elle se sentait coupable. Roland ne pouvait que compatir, ayant Ă©tĂ© et Ă©tait encore dâailleurs dans le mĂȘme Ă©tat suite aux dĂ©cĂšs de sa femme et de sa plus jeune sĆur durant leur fuite vers Marbrume. La culpabilitĂ© aprĂšs la mort dâun proche Ă©tait un sentiment horrible, il Ă©tait si difficile de sâen dĂ©faire. Il fallait essayer de faire son deuil, lĂącher prise, accepter. Ce nâĂ©tait pas une mince affaire. Roland y parvenait un peu plus maintenant, le temple et les priĂšres lâaidant beaucoup. Mais les remords Ă©taient encore lĂ , ancrĂ©s dans son ĂȘtre, peut ĂȘtre Ă tout jamais. Il ne rĂ©pondit pas pour lâinstant, restant Ă lâĂ©coute des demandes silencieuses de la milicienne. Elle lui demandait Ă lâaide de regards Ă©quivoques, de la rejoindre sur le lit, auprĂšs dâelle. Il hĂ©sita un instant, nâĂ©tant pas trĂšs Ă lâaise de cette situation. Mais il le fit pourtant, elle avait besoin de soutien, de rĂ©confort. Il nâallait pas la rejeter. Il glissa donc vers le lit, sâinstallant en position demi assise, tout prĂšs de la jeune femme. Celle-ci lui glissa une lettre, lui demandant de la lire. Il allait dĂ©buter la lecture lorsque Sydonnie le stoppa. Elle lui expliqua les raisons de cette mission quasi suicide. Il ne comprenait pas tout, mais lâaffaire semblait trĂšs Un noble de lâesplanade trempĂ© dans une affaire de trafics ignobles ? Par les trois, câest impensable. Tu as reconnu lâhomme en question ? »Il lut ensuite la lettre donc en totalitĂ©. Parce quâelle le lui avait demandĂ© et aussi parce quâil avait envie dâen apprendre davantage sur cette terrible histoire. Il nâoublia aucun mot de maniĂšre volontaire, câĂ©tait Ă elle que la missive Ă©tait adressĂ©e, il la lut donc dans son intĂ©gralitĂ©. Elle la dĂ©couvrait donc en mĂȘme temps que lui. Le Comte en apprenait beaucoup, grĂące au contenu de cette lettre, elle Ă©tait donc devenue sergente. Il ne jugea pas le moment opportun pour la fĂ©liciter maintenant, il le ferait plus tard, lorsque la douleur provoquĂ©e par la perte de son sergent serait moins vive. LĂ , ce nâĂ©tait pas le moment, elle nâaccepterait peut ĂȘtre pas elle-mĂȘme encore le en continuant sa lecture, il sentit le corps de la brune se rapprocher de lui. Il Ă©tait de moins en moins Ă lâaise, mais continuait tout de mĂȘme la lecture. La lettre lui apprit encore beaucoup de choses, notamment les conseils trĂšs avisĂ©s de son ancien sergent. Apparemment, mademoiselle dâAlgrange nâĂ©tait pas une tĂȘte brĂ»lĂ©e quâavec lui, elle se montrait comme cela avec tout le Je suis sincĂšrement navrĂ© pour ton sergent. Visiblement, câĂ©tait un homme bien, qui prenait son devoir trĂšs Ă cĆur. Il Ă©tait condamnĂ©, donc sa mort Ă©tait certainement proche et toi ni personne ne pouvait rien y faire. Il est mort dignement, câest cela quâil faut retenir. Et jâai bien lâimpression quâil croyait trĂšs fort en toi, te nomment ainsi sergente. Il savait tout de ce qui allait se passer, il lâavait quasiment prĂ©vu. Ressaisis toi Sydonnie, fais le pour lui. Ainsi, il ne sera pas mort en vain. »Il ne savait pas si ses mots lâapaisaient, mais il Ă©tait sincĂšre. La mort dâun proche est un Ă©pisode douloureux. Mais malheureusement dans le monde dans lequel ils vivaient, ils cĂŽtoyaient la mort trop souvent. Il fallait sâen remettre, avancer. Ou pĂ©rir aussi, seul. Comme lâavait Ă©crit son sergent dans cette lettre, nul ne pouvait survivre seul en ce bas monde. Il parla aussi de carapace. Roland pouvait comprendre cela. Sydonnie cachait sa sensibilitĂ© et sa fragilitĂ© sous une rude carapace. Et Roland cachait ses imperfections et ses Ă©motions sous un masque. Finalement peut ĂȘtre nâĂ©taient-ils pas si diffĂ©rents que cela. Sydonnie reprit la parole. Elle sâexcusa, tenta de se justifier pour leur derniĂšre soirĂ©e. Roland, en ces circonstances, nâen attendait pas tant. Il Ă©tait donc positivement surpris. Elle nâĂ©tait pas obligĂ©e de sâexcuser, comme lui nâĂ©tait pas obligĂ© de lâaider. Mais câĂ©tait ainsi. Il positionna alors son index sur les lĂšvres de la brune, pour la faire Nous reparlerons de tout cela, mais pas ce soir, pas maintenant. »Il lui adressa un fin sourire, signe quâil comprenait et que dâun cĂŽtĂ©, une partie de lui lâexcusait. Bien sĂ»r, cette histoire nâallait pas sâarrĂȘter lĂ , mais pour ce soir, tout Ă©tait diffĂ©rent, lâurgence Ă©tait ailleurs. Il se releva ensuite, voulant examiner sa blessure aux cĂŽtes de plus prĂšs. Il sâapprocha Me permets-tu ? »Il nâattendit cependant pas lâaffirmation, elle Ă©tait entre ses mains, trop faible pour quoique ce soit. Donc il allait lâexaminer et la soigner, que cela lui plaise ou non. Ce nâĂ©tait pas trĂšs joli Ă voir, la blessure sâĂ©tait un peu rouverte, elle Ă©tait assez impressionnante. Il fallait recoudre, nettoyer, il nâavait pas de temps Ă perdre. Il nâallait pas laisser se vider de son sang sur son Bon, je vais mâoccuper de cela. Reste sagement allongĂ©e, sâil te plaĂźt Sydonnie. Je reviens trĂšs vite. »Il espĂ©rait tout de mĂȘme quâelle ne tentait pas de se lever ou de faire nâimporte quoi durant son absence. Il quitta donc la piĂšce, non sans un dernier regard averti envers la milicienne, dĂ©sormais sergente. Il se dĂ©pĂȘcha de rassembler tout le matĂ©riel et revint sans trop tarder dans sa chambre. Sydonnie Ă©tait toujours lĂ sur le lit, bien. Il avait prit tout le matĂ©riel pour pouvoir la recoudre. Il ne pouvait pas la laisser ainsi. Il ne lâavait jamais encore fait, mais avait dĂ©jĂ observĂ©. Il ne restait quâune infime partie de la blessure Ă refermer, cela devrait aller. Il se lava les mains avant de procĂ©der Ă la petite chirurgie et alla se mettre au travail. Il servit un verre de fort alcool Ă Sydonnie et lui tendit, elle qui avait naturellement comprit ce qui allait se passer, il chercha cette fois lâaffirmation dans son regard, signe quâil pouvait sây mettre. La tĂąche accomplie, il Ă©carta tout le matĂ©riel, soulagĂ©, rassurĂ© et revint se positionner tout prĂšs de la Comment te sens-tu Ă prĂ©sent ? Je te conseillerai dâessayer de dormir un peu, cela tâaidera Ă rĂ©cupĂ©rer. » Sydonnie de RivefiĂšreSergenteSujet Re [TerminĂ©] Un RivefiĂšre peut en cacher un autre [Roland] Dim 17 FĂ©v 2019 - 2204 Un instant, les yeux de la jeune femme sâarrĂȘtĂšrent sur la silhouette de Roland, sans pour autant formuler la moindre parole. Ătait-elle surprise quâil demande qui » plutĂŽt que quâest-ce quâil tâa fait ? » pas vraiment, aprĂšs tout, cela nâavait aucune importance, certainement. NĂ©anmoins, ses lĂšvres câĂ©tait pincĂ©e, une fois, puis une deuxiĂšme alors, quâelle nâavait pas trouvĂ© le courage de lui dire que cela nâavait plus dâimportance, que lâhomme Ă©tait mort. CâĂ©tait peut-ĂȘtre un peu de son sang qui se trouvait lĂ sur elle, Ă moins que ce ne soit encore celui de Raoul ou des autres, tellement dâautres. Ses deux prunelles claires sâĂ©taient perdues sur le lointain, lâobservant sans lâobserver, sans rĂ©ellement savoir quoi dire, quoi faire. Peut-ĂȘtre prenait-elle doucement conscience de sa situation, de la prĂ©sence de Roland juste lĂ , non loin dâelle, peut-ĂȘtre prenait-elle conscience de lâincohĂ©rence de son comportement vis-Ă -vis de ses agissements auprĂšs de lui ? Ou bien peut-ĂȘtre Ă©tait-elle beaucoup trop faible pour penser Ă quoi que ce soit. NĂ©anmoins dâAlgrange nâeut pas rĂ©ellement le temps de se concentrer sur autre chose que sur la voix de lâhĂ©ritier, il avait ouvert la lettre, simplement, lisant sans sâarrĂȘter, convenablement, correctement sans mĂȘme prendre conscience Ă quel point elle pouvait ĂȘtre douloureuse pour la jeune femme. Presque naturellement, elle Ă©tait venue se glisser contre, sans laisser entrevoir une quelconque proposition ou indĂ©cence. Sa tĂȘte Ă©tait venue se loger contre son torse, sentant sa respiration, son cĆur, deux Ă©lĂ©ments sur lesquels la femme dâarmes semblait se concentrer pour ne pas craquer. Ă cet instant, elle ne savait plus rĂ©ellement ce que son corps essayait de lui murmurer, douleur, tristesse, larme, colĂšre, rĂ©volte, dĂ©ception, trahison, incomprĂ©hension sans doute aussi puis gĂȘne, beaucoup. Elle avait lâimpression que Raoul avait Ă©talĂ© une partie de sa vie sur la table, quâil avait mĂȘme des informations quâelle ignorait quâil avait et finalement fort heureusement pour elle, Roland semblait avoir la dĂ©cence de ne rien Ă©voquer, de ne rien relever. - Un homme bien ne trahit pas son Duc » pesta-t-elle presque immĂ©diatement. On ne doit absolument rien Ă un traĂźtre quâil pourrisse au milieu de la fange, rejetĂ© par les trois. » Lâerreur Ă©tait humaine, pour autant Sydonnie avait de trĂšs grandes difficultĂ©s Ă lâaccepter, Ă la tolĂ©rer, avait-elle laissĂ© filer Chris par loyautĂ©, avait-elle de ce fait Ă©normĂ©ment de mal Ă comprendre et tolĂ©rer la trahison de Raoul, vis-Ă -vis du peuple, vis-Ă -vis du Duc, vis-Ă -vis dâelle, au fond, peut-ĂȘtre surtout dâelle. Les yeux fermĂ©s, immobiles contre le torse du noble, ses sourcils se froncĂšrent avec force, alors quâelle tentait de retenir les larmes, le tremblement de ses lĂšvres, cette douleur qui se rĂ©veillait dans le bas de son ventre. Elle Ă©tait dure, terriblement dure vis-Ă -vis de son ancien sergent, aussi exigeante quâelle lâĂ©tait avec elle, aussi intransigeante quâelle pouvait lâĂȘtre avec elle-mĂȘme aussi. Il Ă©tait un traĂźtre, un lĂąche, un homme qui avait choisi la facilitĂ© plutĂŽt que la difficultĂ©. Si mĂȘme lui avait fini par succomber Ă la tentation, alors que lui restait-il Ă elle ? Ă quoi pouvait-elle sâaccrocher ? Comment pouvait-elle donner une confiance qui se trouvait rapidement bafouĂ©e. Balayant ses pensĂ©es dâun geste invisible, elle avait fini par trouver le courage de sâexcuser de son comportement. MĂȘme dans cet Ă©tat il Ă©tait impensable pour elle de tout rĂ©vĂ©ler, de parler dâAaron, de Serena, dâĂ©voquer quoi que ce soit qui ne la concernait pas avait fini par glisser un doigt sur ses lĂšvres et le regard un peu trouble de la dĂ©sormais sergente avait fini par se rouvrir. Le geste lâavait quelque peu dĂ©stabilisĂ©, oui, sans que pour autant elle rĂ©torque ou ne dise quoi que ce soit, elle avait fait ce qui lui semblait juste, toujours. Oui mĂȘme pour se protĂ©ger elle-mĂȘme ou pour Ă©loigner les autres. Elle se redressa lĂ©gĂšrement, opinant avant de sâallonger sur le dos quand il lui demande la permission de dĂ©tailler sa blessure. Elle nâavait pas souvenir dâune quelconque connaissance dans le soin de Roland, la noiraude nâen dit cependant absolument rien. AprĂšs un moment de silence, oĂč ses doigts avaient effleurĂ© la peau rougeĂątre, dĂ©chirĂ©e, dĂ©coupĂ©e, percĂ©e et ruisselante de ce liquide pourpre, faisant frissonner la responsable sans quâelle nâidentifie clairement pourquoi. La douleur, trĂšs certainement, la douleur oui, qui commençait lentement Ă se rĂ©veiller au fur Ă mesure que son esprit sortait de son Ă©tat de choc. - Je ne bouge pas » murmura-t-elle simplement en fermant les yeux Merci⊠Je ferais changer tes drapsâŠ. »Parce quâelle Ă©tait persuadĂ©e que câĂ©tait ça, simplement ça, un problĂšme de comportement, son Ă©tat. Au fond, Sydonnie nâavait mĂȘme pas conscience de la gravitĂ© de son Ă©tat, de son trouble, ou de lâimage quâelle pouvait renvoyer. Elle nâallait pas rester ici, pas rester dans sa chambre, non, dĂšs quâelle se sentirait un peu moins fatiguĂ©e, un peu moins faible elle retournerait dans sa demeure, oui, elle y resterait sagement pendant plusieurs jours, pour faire croire que tout va bien, quâelle prend ses repos. CâĂ©tait la solution parfaite. Ouvrant les yeux pour rĂ©ellement se redresser, elle avisa Roland, revenir armĂ©e de fil dâaiguille et de quoi la recoudre, certainement un peu dâeau salĂ©e aussi, ne put-elle sâempĂȘcher de ronchonner. - Par la Sainte TrinitĂ© Roland, tu ne veux pas simplement chauffer la lame et brĂ»ler la peau ? Cela irait tellement plus vite⊠» Tellement plus vite oui et tellement plus pratique, beaucoup plus rĂ©sistant que le fil et lâaiguille qui lâobligerait Ă faire attention en permanence pendant au moins plusieurs jours. Pour autant, la noiraude lâavait laissĂ© faire, sans bouger, sans gĂ©mir, sans grimacer, elle Ă©tait ailleurs de nouveau, loin de se prĂ©occuper de ce quâil faisait sur sa peau. Avait-elle vĂ©cu pire, tellement pire. SĂ©ance de torture, coup de fouet, blessures diverses et variĂ©es, agressions. Ce nâĂ©tait pas concrĂštement des gestes un peu maladroits dâun hĂ©ritier qui allait avoir raison dâelle. Lâinstant ne lui sembla pas durer une Ă©ternitĂ©, bien au contraire, sâĂ©tait-elle remĂ©morĂ©e pourquoi elle Ă©tait rentrĂ©e dans la milice et la multitude de pertes quâelle avait vĂ©cues depuis. Il lui Ă©voquait la possibilitĂ© de rester dormir et elle câĂ©tait renfrognĂ©, cela faisait si longtemps que ses nuits nâĂ©taient plus trĂšs rĂ©paratrices, elle doutait fortement que celle-ci connaisse la moindre Je vais rentrer surtout, câĂ©tait idiot de venir te dĂ©ranger toi, Serena ou ta famille » souffla-t-elle en se redressant avec quelques difficultĂ©s Excuse-moi Roland, pour mon Ă©tat et la peur que jâai dĂ» faire Ă votre petite domestique. »Debout, elle sembla chanceler une nouvelle fois, il fallait bien avouer que sa vision ne lui laissait pas le moindre rĂ©pit, Ă peine câĂ©tait-elle retrouvĂ© sur ses deux pieds que tout son environnement lui avait semblĂ© tourner, que la totalitĂ© des Ă©lĂ©ments sâĂ©tait floutĂ©s lĂ©gĂšrement, si bien quâelle câĂ©tait rattrapĂ© au premier meuble qui se trouvait proche dâelle, levant une main vers Roland pour lui indiquer de ne pas sâapprocher, pour lui insuffler la merveilleuse idĂ©e quâelle allait bien, parce quâelle allait bien nâest-ce pas ? Parfaitement bien. - Ăa va⊠Ăa va⊠» fit-elle simplement, elle Ă©tait hĂ©sitante, plus quâelle nâaurait dĂ» lâĂȘtre sans doute Tu sais Roland, Raoul Ă raison, je sais trĂšs bien que je finirais par mourir seule, mais je ne suis pas certaine que ce soit une si mauvaise chose⊠Jâai perdu beaucoup depuis que je suis sous la milice, jâai vu beaucoup de choses, mais jâai la sensation de protĂ©ger ceux qui doivent ĂȘtre protĂ©gĂ©s et câest tout ce quâil me reste, cette sensation. Jâignore ta vĂ©ritable position vis-Ă -vis de tout ça, jâignore ton ressenti et ce qui se cache derriĂšre ton masque, mais ne fais pas la mĂȘme erreur que moi Roland⊠Nâattends pas de ne plus pouvoir revenir en arriĂšre pour regretter, pour tâassumer, pour ĂȘtre toi-mĂȘme et non ce que les autres veulent que tu sois. On nâest pas fort tous les jours, on ne peut pas tout supporter. » Elle aurait pu se reporter ses propres paroles, elle aurait pu appliquer son propre conseil, sans vĂ©ritablement en avoir conscience, sans rĂ©ellement savoir pourquoi elle lui disait ça maintenant. Peut-ĂȘtre lui ouvrait-elle une porte finalement, peut-ĂȘtre quâelle aurait apprĂ©ciĂ© se retrouver dans bras, sentir ses bras la serrer si fort qui lui aurait donnĂ© la sensation dâĂ©touffer, peut-ĂȘtre quâelle aurait pu lui avouer sa crainte de lâobscuritĂ©, sa crainte de sâendormir pour ressentir encore lâodeur du sang, peut-ĂȘtre oui, mais rien de tout ça nâĂ©tait sorti, ne restait que cette femme qui refusait de quĂ©mander de lâaide, qui refusait de se laisser juste une fois diriger et protĂ©ger. Pour autant, Ă ce moment prĂ©cis, elle avait compris quâelle ne ferait plus un pas en avant sans sâeffondrer et câest pourquoi elle restait immobile, câest pourquoi elle nâosait pas bouger, elle aurait pu essayer de lui faire peur, de le repousser, mais mĂȘme ça, elle nâen avait plus le courage et ce fut finalement une voix faiblarde et murmurĂ©e si doucement qui se fit entendre. - Je ne peux plus bouger, si je fais un pas je vais tomber⊠Tu peux⊠» mâaider, oui, mais non, ça nâavait pas voulu sâextirper de sa avait tendu la main vers lui, il Ă©tait libre de la prendre ou non libre dâaccepter ou de la voir se ridiculiser en insistant devant son refus pour partir et sâeffondrer quelques pas plus loin. Dans le fond, il Ă©tait libre aussi de la malmener un peu, cependant sâil acceptait, elle avait cet autre demande un peu particuliĂšre. - Ne me laisse pas dormir toute seule⊠Reste avec moi⊠Parle-moi de toi, parle sans tâarrĂȘter⊠laisse une bougie allumerâŠ. » Roland de RivefiĂšreComteSujet Re [TerminĂ©] Un RivefiĂšre peut en cacher un autre [Roland] Lun 18 FĂ©v 2019 - 2330 Sydonnie nâavait pas rĂ©pondu Ă sa question concernant lâidentitĂ© du noble. Peut ĂȘtre avait-elle jugĂ© indĂ©licat de lui demander cela. Et sa rĂ©ponse en revanche quant Ă son sergent, le perdit davantage. Elle disait que câĂ©tait de sa faute sâil Ă©tait mort, elle semblait sâen vouloir et ĂȘtre trĂšs peinĂ©e de la situation. NĂ©anmoins, elle le maudissait Ă prĂ©sent. Sans doute Ă©tait-elle folle, comme il lâavait fortement pensĂ© rĂ©cemment, ou bien essayait-elle encore une fois de masquer sa sensibilitĂ© sous une Ă©paisse carapace. Elle Ă©tait si difficile Ă cerner. Pour le moment, il avait complĂštement rayĂ© de son esprit lâidĂ©e de lâĂ©pouser un jour, suite Ă ses agissements. CâĂ©tait tellement dĂ©licat, incongrue comme situation. LâhĂ©ritier nâapprĂ©ciait pas cela, du tout. Lui qui contrĂŽlait toujours les situations. LĂ , avec mademoiselle dâAlgrange, tout Ă©tait toujours embrouillĂ©, confus. Il nageait dans un ocĂ©an dâincertitudes avec elle, il ne savait pas rĂ©ellement oĂč mettre les pieds, comment se positionner face Ă tout cela. Peut ĂȘtre que lâexpression de lâaĂźnĂ© de RivefiĂšre le trahissait un peu. Mais au vu de la situation, pour une fois il sâen fichait bien de ne pas paraĂźtre impassible. Il comprenait pas tout Ă cette histoire, ne savait mĂȘme pas rĂ©ellement sâil avait envie de comprendre. Il Ă©tait loin des affaires de la milice. Entre sa sĆur et maintenant Sydonnie, tout prenait une telle ampleur, chaque jour mĂȘme un peu plus. CâĂ©tait dĂ©concertant, dĂ©routant. Roland avait donc examinĂ© sa blessure et prit la dĂ©cision de la recoudre. Ce nâĂ©tait certes pas dans ses habitudes. Mais il ferait le nĂ©cessaire. Au point oĂč elle en Ă©tait, cela nâallait certainement pas changer grand-chose. Simplement, elle arrĂȘterait de se vider de son sang. Elle sâinquiĂ©tait Ă prĂ©sent pour les draps. Ce nâĂ©tait vraiment pas nĂ©cessaire, on sâen fichait des draps. Ils seraient changĂ©s bien assez tĂŽt. - Ne tâinquiĂšte pas pour les draps. »Avait-il simplement dit avant de repartir. Lorsque la blessure fut soignĂ©e, il lâexamina une nouvelle fois. Certes, ce nâĂ©tait pas plus joli, ce nâĂ©tait pas du travail de professionnel, mais cela semblait suffisamment tenir, si tant est quâelle ne fasse rien de Il faudra quand mĂȘme que tu essaies de te tenir tranquille, au moins quelque jours. »Quâelle essaie oui, parce que commençait Ă connaĂźtre lâanimal, cela ne serait sĂ»rement pas chose aisĂ©e. VoilĂ que les actes de la brune vinrent dĂ©jĂ la trahir, vu que cette derniĂšre Ă©tait dĂ©jĂ en train de se redresser. Elle nâĂ©coutait dĂ©finitivement rien Ă rien, câĂ©tait usant. Elle se leva donc, affirma quâelle allait rentrer et sâexcusa pour Margareth. - Margareth sâen remettra, elle en a vu dâautres et en verra encore, rassure-toi. »Puis en signe quâil ne la retenait pas, quâelle Ă©tait tout Ă fait libre de partir si cela lui chantait, mĂȘme sâil doutait fortement de son Ă©tat. Elle faisait bien ce quâelle voulait. Cependant, elle ne semblait plus trĂšs sĂ»re dâelle mĂȘme, elle vacillait dĂ©jĂ . Elle manque de tomber alors Roland sâapprocha, de maniĂšre Ă lâaider. Mais Sydonnie dâAlgrange, toujours fiĂšre et incapable dâaccepter de recevoir de lâaide, elle le stoppa de la main. Il sâarrĂȘta donc net, sâadossant quant Ă lui contre un des murs de la piĂšce. La chambre Ă©tait relativement grande et disposait dâun confort tout Ă fait acceptable. Il y avait des petits meubles et de grandes armoires, contenant toutes les affaires de Roland, vĂȘtements, ainsi que du nĂ©cessaire de toilettes. Il lâobservait donc, sans bouger Ă prĂ©sent. - Tu fais partie de ceux qui pensent que nous nâavons rien Ă perdre, si nous nâavons aucune attache ? Tu prĂ©fĂšres ĂȘtre seule, mourir seule. IntĂ©ressant comme thĂ©orie, sauf que je nây crois pas une seule seconde. Il y a des gens Ă qui tu tiens. DĂ©jĂ Serena, sinon vous nâauriez pas fait ce pacte. Sâil tâarrive quelque chose, tu lui feras du mal aussi, tu en es consciente ? »Il soupira un coup, marque une pause, puis reprit, sâefforçant de se montrer plus courtois, plus comprĂ©hensif. Elle nâĂ©tait pas en Ă©tat. Il fallait relativiser. - Enfin, tu as raison sur ces derniers points. On est pas forts tous les jours et on ne peut pas tout supporter. Câest pour cela que jâaimerai bien que tu Ă©coutes tes prĂ©cieux conseils et que tu ailles reposer tes fesses sur ce fichu lit, avant de tâĂ©crouler par terre lamentablement. »Ses mots semblaient sortir dâune autre bouche. Ce nâĂ©tait pas le Roland de RivefiĂšre que tout le monde connaissait. Lui toujours infiniment poli, courtois. Quelque chose lâavait changĂ©, plusieurs choses en fait. CâĂ©tait une toute autre personne, on pourrait sây perdre. Câest alors que Sydonnie sembla reprendre conscience. Elle lui demandait de lâaide, bon, le mot nâĂ©tait pas tout Ă fait sorti, mais il comprenait parfaitement que câĂ©tait le cas. Il hĂ©sita un instant, il avait envie de la voir galĂ©rer un peu, parce quâaprĂšs tout, elle sâĂ©tait jouĂ©e de lui, affirmant quâelle nâavait pas besoin de son aide, quâelle pouvait se dĂ©brouiller toute seule etc etc. Et bien non mademoiselle dâAlgrange, mĂȘme vous, vous avez besoin de quelquâun. Vous avez besoin de lui. Il se dĂ©colla nĂ©anmoins du mur et alla la rattraper, avant quâelle ne sâĂ©croule. Il avait un cĆur, cela ne lâaurait mĂȘme pas fait sourire au fond, de la voir sâĂ©taler lĂ dans sa chambre, ou mĂȘme un peu plus loin. Il lâaida Ă se rĂ©installer sur le Bon, je pense que maintenant nous sommes dâaccord sur ce point, tu vas te reposer. »Elle lui fit une demande particuliĂšre, qui le toucha, il fallait bien lâadmettre. La voir parler ainsi, cela la rendait plus fragile, plus proche, plus femme. Il la voyait un petit peu plus diffĂ©remment Ă prĂ©sent. Le Comte vint sâallonger prĂšs dâelle, la rassurant. - Si tel est ton dĂ©sir, Sydonnie. »Roland laissa une bougie allumĂ©e, comme la brune aux yeux clairs lâavait demandĂ©. Elle lui avait demandĂ© de parler, de lui, de tout, sans sâarrĂȘter. Mais lâaĂźnĂ© RivefiĂšre nâĂ©tait pas un grand bavard, il essaya pourtant de faire de son mieux. Il parla de son enfance, mĂȘme oserons-nous dire de leur enfance, vu quâils sâĂ©taient connus par le passĂ©. De sa famille, des choses de la vie, de la Fange, de la mort. Il osa mĂȘme reparler de ce mariage, mais un bref instant, il parla du soleil, de la neige, des saisons, du temps qui passe, de la libertĂ©. Cela coulait littĂ©ralement, il ne se rendait mĂȘme plus compte prĂ©cisĂ©ment du temps qui avait passĂ©, ni de ce quâil se passait rĂ©ellement. Enfin, il se retourna vers Sydonnie, cette derniĂšre semblait sâĂȘtre endormie. Elle paraissait paisible, ainsi allongĂ©e, plus vulnĂ©rable. Encore une fois, il la trouvait plus femme. Finalement, ce fut une belle rĂ©vĂ©lation que cette nuit lĂ . Il se permit de lui dĂ©gager une mĂšche de son visage. - Quâest ce que tu me fais Sydonnie... »Dit-il dans un murmure. Puis il sâendormit Ă son tour. Le rĂ©veil fut difficile, la sergente Ă©tait toujours lĂ , elle se rĂ©veilla Ă son tour -ou lâĂ©tait dĂ©jĂ -. - Comment te sens-tu Ă prĂ©sent ? Si tu veux, je peux aller te chercher des vĂȘtements appartenant Ă Serena, je suis certain quâelle ne nous en tiendra pas rigueur. Jâai bien peur que tu fasses peur aux nobles en sortant ainsi. Certains pourrait mĂȘme te prendre pour un Fangeux. »Il se leva, lui prĂ©para une serviette propre. Il y avait tout le nĂ©cessaire pour faire une toilette. Il alla chercher les vĂȘtements, elle en ferait ce quâelle veut. Serena nâĂ©tait de toute façon pas au manoir. IL revint avec les affaires, les posa aux cĂŽtĂ©s de la serviette puis lui adressa un dernier mot, avant de quitter la Je te laisse donc, je reviendrai dans quelques minutes avec quelque chose Ă boire et Ă manger. Je ne te laisse pas repartir le ventre vide. »Il quitta donc sa chambre, dans le but de rejoindre les cuisines. Il ne savait pas si Margareth Ă©tait levĂ©e, dans le pire des cas, il sâen chargerait, ce nâĂ©tait pas grand-chose. Sydonnie de RivefiĂšreSergenteSujet Re [TerminĂ©] Un RivefiĂšre peut en cacher un autre [Roland] Mar 19 FĂ©v 2019 - 2007 Roland Ă©tait venu la rĂ©cupĂ©rer, attrapant sa main pour lâamener jusquâĂ lui, pour Ă©viter Ă la sergente de faire la connaissance du sol. Lentement, il lâavait aidĂ© Ă se rĂ©installer dans son lit, et presque naturellement la noiraude câĂ©tait appliquĂ©e Ă retirer ses bottes avant de sâallonger, elle aurait pu enlever son pantalon et sa chemise sans ressentir la moindre gĂȘne, la pudeur nâĂ©tait plus pour elle depuis longtemps, depuis son entrĂ©e dans la milice. AllongĂ©e ainsi, elle avait fini par se dĂ©tendre, laissant ses doigts effleurer ses cĂŽtes pour venir Ă la rencontre des fils, de la plaie, sans rien dĂ©faire, simplement pour chercher Ă avoir pleinement conscience de son Ă©tat. Difficile pour la noiraude dâĂȘtre raisonnable, difficile pour elle dâaccepter Ă©galement de se livrer aussi fragile, sensible. La jeune femme avait fini par sous-entendre sa crainte de lâobscuritĂ© complĂšte, dâautant que sans journĂ©e Ă©tait aussi lourde, aussi Merci » avait-elle fini par dire avant de le questionner sur le fait de dormir en sa compagnie Roland Ă©tait venu la rejoindre, sans poser de question, soufflant que si câĂ©tait son dĂ©sir il le ferait. Mais le sien ? Nâavait-il pas lâhabitude de sâĂ©couter ? Peu de temps avant, la noiraude avait cru entrevoir une autre facette du noble, celle un peu plus directe, un peu moins douce, un peu moins tendre et il fallait bien admettre que cela ne lui avait pas dĂ©plu. Elle lui avait demandĂ© de parler, il avait parlĂ©, Ă©voquant des souvenirs de jeunesse, dâenfance, tous les sujets avaient fini par y passer, y compris le fameux mariage qui ne lui avait offert aucune relation particuliĂšre. Pas ce soir, pas maintenant, non pas maintenant. Sâinstallant confortablement contre lui, ignorant les rĂšgles de bonnes conduites, ignorant finalement tout le reste. Ses yeux avaient fini par se fermer lentement pour la faire tomber dans un sommeil profond agitĂ© simplement par quelques mauvais rĂȘves, par quelques mauvais souvenirs et chaque petit couinement fut Ă©touffĂ© contre la silhouette masculine. La femme dâarmes avait fini par Ă©merger sur le petit matin, certainement Ă cause des mouvements de celui qui Ă©tait restĂ© avec elle. Ă peine avait-il ouvert les yeux, que dĂ©jĂ il parlait, cela fit froncer les sourcils Ă la responsable de dĂ©sormais plusieurs groupes armĂ©s. Elle avait glissĂ© lentement un doigt jusquâĂ ses lĂšvres, esquissant un petit sourire encore endormi. Le rĂ©veil câĂ©tait sacrĂ©, moment de calme, de silence et tant que dâAlgrange nâavait pas avalĂ© la moindre infusion il Ă©tait complexe de lui tirer autre chose quâun grognement. Passant une main dans sa chevelure de jais, qui contenait les restants du sang sĂ©chĂ©s, elle sâĂ©tait ensuite frottĂ© doucement les yeux. - Cela pourrait ĂȘtre drĂŽle, mais bon, je ne voudrais pas faire peur Ă tes parents⊠Je ne suis pas certaine dâavoir dĂ©jĂ grande valeur Ă leurs yeux. » souffla-t-elle Merci pour les vĂȘtements de Serena, je lui rendrais⊠Tu sais, tu as raison, ta sĆur Ă une trĂšs grande importance dans ma vie, mais soit certain que je ferais tout pour la protĂ©ger, toujours. Ce nâest peut-ĂȘtre pas une si mauvaise chose, non ? Deux paires dâyeux valent mieux quâune, non ? »La noiraude lâavait regardĂ© se lever, sans chercher Ă la retenir, sans avoir de gestes tendres ou moins tendres, la nuit nâavait pas Ă©tĂ© particuliĂšrement rĂ©paratrice, elle aurait apprĂ©ciĂ© dormir davantage, peut-ĂȘtre mĂȘme passer toute une matinĂ©e lĂąchement dans ce lit qui ne lui appartenait pas. Le temps dâune soirĂ©e, la hache de guerre avait Ă©tĂ© enterrĂ©e et elle ignorait sâil allait en ĂȘtre de mĂȘme maintenant. Seule dans la chambre, son regard Ă©tait fixĂ© un moment sur la porte, avant de dĂ©tailler Roland qui venait de refaire son apparition avec le pantalon et la chemise, elle le remercia dans un sourire, avant dâopiner Ă son absence, du moins la raison de sa disparition. Sydonnie nâallait pas refuser une infusion, encore moins un petit je ne sais quoi Ă elle avait fini par se redresser, retirant ses vĂȘtements pour sâoctroyer une toilette minutieuse autour du rĂ©cipient dâeau, sa peau marquĂ©e par les coups, par les sanctions, par les blessures avaient fini par se retrouver aussi pĂąle quâhabituellement, sa chevelure fut humidifiĂ©e, brossĂ©e, puis lĂ©gĂšrement remontĂ©e en laissant volontairement une multitude de mĂšches rebelles et un peu ondulĂ©es. Enfilant le pantalon, elle sâautorisa nĂ©anmoins un autre choix plutĂŽt singulier, sâautorisant Ă ouvrir lâarmoire de Roland pour extirper une chemise afin de lâenfiler, refermant ensuite chaque bouton un Ă un. Passant ses bottes, elle avait fini par ouvrir la porte, Ă©coutant si lâhĂ©ritier sâen sortait, elle avait fini par descendre petit Ă petit les marches jusquâĂ le rejoindre dans la cuisineâ. La demeure semblait encore endormie, ce qui nâĂ©tait pas pour dĂ©plaire Ă la noiraude. Passant son visage dans lâouverture de la porte, elle le dĂ©tailla un long moment sâappliquer Ă rĂ©aliser un petit encas rapide. - Tu tâen sors ? » elle lâavait rejoint en quelque pas Quâest-ce que tu nous a prĂ©parĂ© de bon ? » questionna-t-elle avant de sâappuyer contre un meuble Roland ? Je voudrais⊠Quâon discute toi et moi si tu veux bien ? » Sydonnie Ă©tait un peu hĂ©sitante, un peu perdue, son cĆur câĂ©tait pincĂ©, elle avait lâimpression dâavoir rĂ©ellement mal agi avec lui, dâautant plus maintenant quâil lui Ă©tait venu en aide, quâil ne lâavait pas rejetĂ©. Et maintenant ? Croisant les bras sous sa poitrine, elle cherchait Ă trouver un peu de courage. - Ăcoute, je voudrais que tu me laisses une seconde chance, je voudrais faire comme tu lâavais proposĂ© initialement, faire connaissance⊠Et si nous ne nous correspondons dĂ©finitivement pas, alors, chacun retrouvera ses habitudes et si cela tâarrange je prendrais la responsabilitĂ© de cet Ă©chec. » elle se pinça les lĂšvres, jouant cartes sur table Je ne suis pas une femme noble irrĂ©prochable, je suis milicienne, jâai un caractĂšre⊠Enfin, tu as pu avoir un exemple⊠Mais, je ne suis pas un monstre Roland⊠Je suis loyale et fidĂšle Ă notre duc, je nâai quâune parole⊠Je suis honnĂȘte, peut-ĂȘtre plus avec les autres quâavec moi-mĂȘme. » Un silence, lĂ©ger furtif, avant quâelle ne reprenne - Je ne te demande pas une rĂ©ponse immĂ©diatement⊠Prends le temps dây rĂ©flĂ©chir. Je voudrais nĂ©anmoins encore abuser un peu de ta gentillesse. » elle sembla hĂ©sitante, avant de rajouter Raoul avait une fille, il lâĂ©levait seul jusquâĂ prĂ©sent, certainement issue dâune de ses multiples conquĂȘtes⊠Enfin, je voudrais lui rendre visite. » elle se pinça les lĂšvres encore Tu peux refuser tu sais, je suis convaincu que ton titre dâoctroie bon nombre de responsabilitĂ©, si tu ne peux pas, je partirais simplement aprĂšs notre petit encas du matin⊠» Roland de RivefiĂšreComteSujet Re [TerminĂ©] Un RivefiĂšre peut en cacher un autre [Roland] Mer 20 FĂ©v 2019 - 1813 Lorsque Sydonnie se rĂ©veilla, Roland avait dĂ©jĂ commencĂ© Ă dire quelques mots. La brune lui avait collĂ© un doigt sur les lĂšvres, comme lui lâavait aussi quelques temps avant. Elle Ă©tait donc un peu grognon le matin au rĂ©veil, il trouvait cela totalement charmant. Il lâobserva passer la main dans ses cheveux, se frotter les yeux. Et il ne put sâempĂȘcher de la trouver jolie, finalement. MĂȘme si elle avait du sang sĂ©chĂ© sur les cheveux et sur les vĂȘtements. Elle dĂ©gageait un charme naturel, une aura puissante, câĂ©tait indĂ©niable. Mais ce caractĂšre, ce fichu caractĂšre. Mais elle parlait enfin, lui promettant de toujours veiller sur Serena. Sa sĆur, elle qui Ă©tait comme la prunelle de ses yeux, il lui sourit en retour, signe quâil lui faisait confiance sur ce point. MĂȘme si la nouvelle de leur pacte de sang avait Ă©tĂ© si difficile Ă digĂ©rer, aprĂšs les explications de lâune et de lâautre. Il comprenait, pas tout Ă fait, mais il essayait. - Je comprends que tes intentions envers Serena sont louables. Votre amitiĂ© spĂ©ciale, je ne la remettrai dorĂ©navant plus en doute. Je ne veux plus quâelle souffre, je veux la protĂ©ger. Et je pense que sur ce point, nous nous rejoignons en effet. »LâhĂ©ritier avait dĂ©posĂ© les vĂȘtements Ă Sydonnie. Il quittait Ă prĂ©sent la piĂšce pour rejoindre les cuisines. Elle avait grand besoin de boire et de manger quelque chose de sain. Ses derniers Ă©vĂšnements semblaient avoir Ă©tĂ© plus quâĂ©prouvant. Un peu de sommeil lui avait sĂ»rement fait du bien, mĂȘme si ce la nâĂ©tait pas assez. Elle avait souffert, mais si la milicienne en avait certainement vu dâautres et en verrait peut ĂȘtre encore. Jamais Roland nâavait vu une femme de son entourage dans un si piteux Ă©tat. Bien quâelle lâait incroyablement vexĂ©, Ă©nervĂ©, déçu. Il sâĂ©tait occupĂ© dâelle la soirĂ©e derniĂšre et la nuit, et encore ce matin. CâĂ©tait plus fort que lui. Au fond, il ne voulait pas de mal aux gens, mĂȘme ceux qui le dĂ©cevaient. Elle avait peut ĂȘtre ces raisons ce soir-lĂ , comme elle lâavait expliquĂ©. Elle sâĂ©tait excusĂ©e, sâĂ©tait justifiĂ©e. Il nâĂ©tait pas si rancunier, il pourrait lui pardonner. Cette nuit avait peut ĂȘtre tout changer, seul lâavenir le dira. Le noble, ne souhaitant rĂ©veiller personne et dĂ©sireux de garder secret, si cela Ă©tait possible, le fait que Sydonnie ait dormi avec lui cette nuit, sâen alla prĂ©parer un petit en-cas pour la brune. Il avait mis de lâeau Ă chauffer, avait prĂ©parĂ© du pain et quelques fruits. Elle choisirait bien ce quâelle veut. Il y avait des coings, des pommes, des prunes. Lâeau Ă©tait presque chaude, il sâapprĂȘtait Ă y ajouter des baies de sureau et du tilleul. Il espĂ©rait que cela soit Ă son goĂ»t. Ce fut alors que son attention fut troublĂ© par le bruit de la porte. La sergent fit son apparition dans entrebĂąillement, elle Ă©tait propre, vĂȘtue du pantalon de Serena, mais pas de sa chemise. Elle sâĂ©tait permise dâen prendre une appartenant au Comte, dans une de ses armoires. Ce fait lui plut, mĂȘme sâil ne le montra pas tout de suite. Il Ă©tait assez surpris, mais agrĂ©ablement. Il disposa la nourriture et lâinfusion sur la table, lâinvita Ă prendre une chaise pour se sustenter. Il se tourna face Ă Jolie chemise. »Il lui adresse un sourire franc et sincĂšre cette fois. - Prends ce que tu veux en fruits, il y a du pain. Lâinfusion est Ă base de baies de sureau et de tilleul, tu me diras si cela te convient. »Lui, croqua simplement dans une pomme. Il nâavait pas pour habitude de prendre de petit dĂ©jeuner. Mademoiselle dâAlgrange voulait discuter, le blond lui fit signe de poursuivre, se demandant bien ce quâelle allait lui dire de bon matin. Ce quâelle lui dit le surpris une nouvelle fois, elle se remettait finalement en question, Ă©tait dĂ©sireuse de faire connaissance et mĂȘme de peut ĂȘtre aller plus loin. - Tu nâauras pas Ă prendre toute la responsabilitĂ© sur ton dos en cas dâĂ©chec. MĂȘme si jâavoue bien le cacher, je suis loin dâĂȘtre parfait aussi. »Il la taquina une nouvelle fois. CâĂ©tait bon dâentendre les paroles de la milicienne. Lâambiance Ă©tait meilleure soudainement, plus dĂ©tendue. Au moins, ils jouaient cartes sur table, misant sur lâhonnĂȘtetĂ©, la sincĂ©ritĂ©. Celui lui Je veux bien prendre un peu le temps de la rĂ©flexion. Au moins, Ă prĂ©sent je sais Ă quoi mâattendre, en retenant que le positif de notre prĂ©cĂ©dente situation. »Il prit sa main un instant, comme pour la rassurer. Lui faire comprendre quâil nâavait pas encore bien digĂ©rĂ© leur altercation, mais que la porte nâĂ©tait pas fermĂ©e pour autant. Tous deux semblaient Ă prĂ©sent plus ouverts, aptes finalement Ă accepter leurs fiançailles forcĂ©es. Enfin, rien nâĂ©tait Je ne doute pas de tes qualitĂ©s, jâapprendrai Ă les connaĂźtre, une Ă une, avec le temps. Ne nous pressons pas, laissons le temps accomplir son Ćuvre et voyons si le destin dĂ©cide de nous rapprocher, chĂšre Sydonnie. »Elle avait une autre demande Ă lui faire, suite Ă ces belles paroles. Elle lui apprenait lâexistence dâune fille, celle de son sergent dĂ©cĂ©dĂ©. Elle voulait lui rendre visite. Peut ĂȘtre nâĂ©tait elle pas encore au courant et que Sydonnie va devoir lui apprendre la nouvelle. Il imagine la peur et la tristesse de cet enfant, apprenant quâelle Ă©tait seule Ă prĂ©sent, sans plus aucune famille. Si la sergente lui faisait la demande, il ne pouvait la refuser. Elle avait besoin de lui, aprĂšs les douces paroles quâelle avait eu Ă son Ă©gard, il ne pouvait quâaccepter, lâaccompagner dans cette Bien entendu Sydonnie, tu peux compter sur moi, je tâaccompagnerai. »Il la laissa terminer de manger et enchaĂźna avec quelques questions quant Ă cette Quel Ăąge a-t-elle ? Elle vit Ă Marbrume ? »Si la rĂ©ponse Ă©tait lâextĂ©rieur, cela ne le dĂ©rangerait pas pour autant. Il Ă©tait sorti il y a peu, il pourrait recommencer. Dâailleurs, il prĂ©fĂ©rait ĂȘtre Ă ses cĂŽtĂ©s si tel Ă©tait le cas, vu son Ă©tat encore Je vais me changer aussi, si cela ne te dĂ©range pas. Puis nous partirons. »Sydonnie Ă©tait libre de lâattendre ici, dâaller vers le hall dâentrĂ©e, dans les jardins, oĂč bon elle voulait. Roland se dĂ©pĂȘcha de retourner dans sa chambre, afin de faire un petit brin de toilette rapide, enfiler de nouveaux vĂȘtements, quelque chose de plus chaud pour sortir. Fin prĂȘt, il rejoignit sa promise. Sydonnie de RivefiĂšreSergenteSujet Re [TerminĂ©] Un RivefiĂšre peut en cacher un autre [Roland] Jeu 21 FĂ©v 2019 - 1817 InstallĂ©e dans lâouverture de la porte, la milicienne dĂ©taillait sagement lâhĂ©ritier, sans rĂ©ellement savoir quoi dire, ou quoi faire. La noiraude avait besoin de parler, de sâexprimer, oui, elle ressentait cette culpabilitĂ© vis-Ă -vis de son comportement passĂ©, nĂ©anmoins celle-ci Ă©tait mĂ©langĂ©e Ă sa culpabilitĂ© liĂ©e Ă la perte de son sergent. Elle Ă©tait responsable, sa rancĆur lui avait Ă©tĂ© fatale, mais lui aussi Ă©tait coupable, lui qui lâavait trahi, lui qui avait trahi le Duc. Ses deux prunelles bleutĂ©es observaient sagement la silhouette masculine, dĂ©taillant Roland se concentrer dans sa prĂ©paration, des fruits, de lâeau chaude, rien dâexceptionnel, mais nĂ©anmoins lâintention la touchait. Dâun geste de la main, aprĂšs avoir tout dĂ©posĂ© sur la table, il lâavait invitĂ© Ă venir sâinstaller, DâAlgrange nâavait pas beaucoup hĂ©sitĂ© avant de venir dĂ©poser ses fesses sur une chaise. RĂ©cupĂ©rer une tasse dâeau chaude, non pas sans un certain plaisir bien visible. Les infusions Ă©taient quelques choses quâelle apprĂ©ciait rĂ©ellement, sans se forcer, une petite chose simple de la vie, mais parfaitement convenable. Ă sa remarque au sujet de la chemise, elle Ă©tira de maniĂšre plus large ses lĂšvres, dĂ©voilant un semblant de dentition visiblement en bon Ă©tat. - Je suis contente quâelle te plaise, je ne sais pas Ă qui elle appartient, mais hormis la taille, je me trouve quâelle me va parfaitement bien, certainement mieux quâĂ son propriĂ©taire initial. » Humant la vapeur qui se dĂ©gageait de la tasse, elle avait ajoutĂ© simplement JLâinfusion, câest parfait, cela me suffit largement, je ne mange jamais beaucoup le matin. » Pour autant, sa main droite Ă©tait venue rĂ©cupĂ©rer une pomme, simplement pour jouer avec du bout de doigt, pour distraire sa pensĂ©e, ou pour clarifier son ordre de paroles. HonnĂȘte, mais un brin maladroit, le regard peut-ĂȘtre pas forcĂ©ment intense, Sydonnie avait fini par admettre avoir besoin de parler, de communiquer. En temps normal, elle nâuse pas de ce type de phrase quâelle nâapprĂ©ciait pas, nĂ©anmoins Ă ce moment prĂ©cis elle Ă©tait incapable de ne pas la formuler. Exposant les faits, avec cette voix habituelle, dâAlgrange nâĂ©tait pas certaine elle-mĂȘme de ce quâelle voulait, faire connaissance ? Discuter, se revoir ? Elle nâen savait rien, câĂ©tait une façon pour elle de se faire pardonner certainement, parce quâelle ne se sentait pas capable dâaimer une nouvelle fois, de faire confiance, dâĂȘtre déçu encore ou simplement lĂąchement abandonnĂ©e. - JAinsi lâhĂ©ritier RivefiĂšre nâest pas parfait ? En voilĂ une drĂŽle de surprise. » taquina-t-elle gentiment en approchant la pomme de ses lĂšvres pour croquer dedans. Silencieuse, elle fut surprise de sentir sa main contre la sienne, surprise de lâentendre dire quâil allait prendre le temps dây rĂ©flĂ©chir. Roland nâavait pas lâair rancunier, pour autant, la situation restait complexe, mĂȘme encore maintenant et la dĂ©sormais sergente ne se voyait pas avoir le courage de poursuivre dans cette direction vis-Ă -vis de la conversation. Se pinçant les lĂšvres, elle avait fini par retirer sa main aprĂšs plusieurs longues secondes, prĂ©textant le besoin dâĂ©valuer une gorgĂ©e de lâinfusion encore chaude. - JLaissons faire le temps oui, puisse la TrinitĂ© nous guider dans notre⊠questionnement. »Câest tout ce qui lui avait semblĂ© juste de rĂ©pondre, alors que ses yeux observaient pacifiquement celui avec qui elle discutait. La femme dâarmes devait nĂ©anmoins se faire violence pour ĂȘtre aussi conciliante, aussi agrĂ©able, pour accepter lâidĂ©e que oui, il avait acceptĂ© sans rĂ©flĂ©chir ce mariage, que oui, il ne la connaissait pas et quâil serait sans aucun doute toujours contre son travail. Pour autant, le comportement quâil avait eu avec elle la nuit derniĂšre ne pouvait pas ĂȘtre ignorĂ©, Ă©tait-il plus important que tout le reste dans le fond. Les dialogues avaient fini par sâenchaĂźner et lâĂ©vocation de la fille de Raoul avait fini par arriver sur le tapis, Sydonnie avait besoin dâaller la voir, sans vraiment savoir pourquoi ou mĂȘme quoi dire. Elle Ă©tait responsable de la mort de son pĂšre, que pouvait-elle lui dire de plus ou dâautre ? Le fait quâil accepte lâa toucha plus quâelle ne le dĂ©montra. Ses lĂšvres trempĂšrent une nouvelle fois dans le liquide chaud, alors que la pomme finissait dans son estomac. - JElle doit avoir dix-sept ans maintenant, honnĂȘtement je ne sais pas, Raoul nâen parlait pas beaucoup. » elle se pinça les lĂšvres JRaoul vivait dans le quartier de la hanse, je suppose que sa maison nâa pas dĂ» sâenvoler dans la nuit. » elle opina simplement avant de se lever J Je vais ranger un peu, et je te retrouve dehors. »DâAlgrange, lâavait laissĂ© sâĂ©loigner sans chercher Ă le retenir ou Ă prolonger la conversation. CâĂ©tait Ă©trange aprĂšs tout, cette situation. Lâun comme lâautre faisait comme-ci ils ne venaient pas de passer la nuit ensemble, comme si elle nâavait pas dĂ©barquĂ© hier soir recouverte de sang, comme si il y a quelques semaines en arriĂšre elle ne lâavait pas menacĂ© avec cette rage immense au fond du cĆur. RĂ©cupĂ©rant la vaisselle, elle avait rempli une bassine dâeau pour la faire, ranger les fruits, chercher les endroits ou ranger le tout avant de passer un petit coup sur la table. La femme dâarmes apprĂ©ciait le rangement, autant quâelle aimait contrĂŽler les Ă©vĂ©nements, sa vie. Ceci fait, la noiraude avait pris la direction de lâextĂ©rieur, le devant de la bĂątisse ou se trouvait certainement quelques plantations, elle Ă©tait hĂ©sitante, nâĂ©tait plus vraiment convaincue que le fait que Roland lâaccompagne soit une merveilleuse idĂ©e. AprĂšs un petit temps Ă faire les cent pas, il avait fini par la rejoindre, sa tenue semblait un peu plus chaude et ce nâest quâĂ ce constat le froid de lâextĂ©rieur sembla venir mordre sa peau. La sergente ne sembla guĂšre sâen soucier, lui indiquant simplement dâun petit signe de tĂȘte le chemin Ă emprunter. - JJe tâaccompagnerai au temple si tu veux, je crois me souvenir que tu tâoccupes pas mal lĂ bas en ce moment⊠» elle eut ce semblant de pose, dâhĂ©sitation, alors quâAaron et son comportement lui revenait Ă lâesprit J Est-ce que tu y vas pour aider, ou simplement pour prier ? MĂȘme si je suis certaine que cela va te surprendre, jâai un profond attachement envers la TrinitĂ©. » CâĂ©tait sincĂšre, Sydonnie nâavait jamais cessĂ© de prier, ou de faire des dons, elle avait toujours Ă©tĂ© prĂ©sente, avant, pendant et aprĂšs sa relation avec Aaron. Avait-elle-mĂȘme toujours cette rancune contre sa propre personne vis-Ă -vis de son comportement stupide et cette relation improbable. Pour autant, le prĂȘtre Ă©tait restĂ© dans ses contacts rĂ©gulier, il Ă©tait un homme intĂ©ressant, pouvait-il devenir un ami tout Ă fait respectable. Quittant lâesplanade, le duo tout aussi improbable avait fini par arriver dans des quartiers un peu moins frĂ©quentĂ©s et frĂ©quentables, avec lâaugmentation de la population, mĂȘme certaines ruelles de la hanse ne respiraient plus la sĂ©curitĂ© ou encore un confort particuliĂšrement prononcĂ©. Passant une main discrĂštement jusquâĂ sa blessure, la femme dâarmes sembla grimacer, ou ĂȘtre traversĂ©e par une douleur lĂ©gĂšre. Son corps semblant rĂ©agir avec un lĂ©ger retard vis-Ă -vis de tous les chocs quâil avait endurĂ© les jours dâavant. - JCâest lĂ . »Ses pas sâĂ©taient stoppĂ©s devant une ancienne maison, la façade nâĂ©tait pas particuliĂšrement agrĂ©able Ă lâĆil, la porte pas particuliĂšrement entretenue, les volets Ă©taient dĂ©jĂ ouverts, pourtant il nâĂ©tait pas trĂšs tard dans la matinĂ©e. - JBon, allons-y » murmura-t-elle, avant de sâapprocher jusquâĂ la porte pour frapper. Le temps dâattente fut plutĂŽt long, peut-ĂȘtre un peu trop et quand enfin elle avait fini par sâouvrir, câĂ©tait pour dĂ©voiler une jeune femme autour des 17 ans, les yeux fatiguĂ©s et certainement dĂ©formĂ©s par la rougeur et les cernes, une longue chevelure brune en cascade, des vĂȘtements en mauvais Ă©tat. La jeune fille dĂ©tailla un long moment dâAlgrange, avant de venir se jeter dans ses bras, la serrant avec force au niveau des cĂŽtes sans que la femme dâarmes ne dĂ©montre aucune douleur. - Il est mort⊠»- JJe sais. »- Quâest-ce que je vais devenir ? Je vais devoir aller au temple⊠Je.. La maison ? Il faut payer le loyer⊠et⊠Il est mort⊠Je vais.. Je vais faire quoi ? »- JTu vas venir Ă la maison. » La prise de dĂ©cision venait de se faire, jusquâĂ maintenant dâAlgrange ne savait pas pourquoi elle avait eu ce besoin de venir, maintenant elle savait. - JJe vais assumer tes dĂ©penses, tu vas reprendre lâentreprise de ma famille, je te formerai. Rassemble tes affaires, je repasse te chercher ce soir aprĂšs ma journĂ©e, câest dâaccord ? »La gamine resta un long moment sans rĂ©ponse, se retirant des bras de la milicienne, pour venir sâengouffrer dans ceux de Roland, elle Ă©tait larmoyante, le visage humide des perles salĂ©es. Elle ignorait qui il Ă©tait, elle ne lâavait sans doute jamais vu, mais la jeune fille en avait dĂ©duit quâil devait ĂȘtre un proche de la milicienne peut-ĂȘtre son mari ou son compagnon et elle se sentait de le remercier lui. - Merci, monsieur, merci madame dâAlgrange. Je vous promets dâĂȘtre discrĂšte, je, je sais faire des choses⊠Jâapprendrais, je ne vais pas vous poser de problĂšme. »Glissant une main discrĂštement sous sa chemise, Sydonnie semblait vĂ©rifier lâĂ©tat de sa plaie. Lâenlacement avait semblĂ© crĂ©er quelques petites ouvertures Ă la blessure, sans gravitĂ© cependant. AprĂšs plusieurs minutes, elle avait fini par se dĂ©gager des bras de Roland, Sydonnie nâavait pas rĂ©ellement fait attention sâil y avait eu un Ă©change ou non entre les deux, sâĂ©tait-elle enfermĂ©e dans ses pensĂ©es et dans les consĂ©quences de cette proposition faite sans rĂ©flĂ©chir. La gamine avait fini par sâexcuser Ă de multiples reprises, avant de disparaĂźtre pour certainement prĂ©parer ses affaires. Sydonnie resta un long moment sans bouger, dĂ©taillant la porte qui venait de se fermer, avant dâobserver Roland. Elle se passa une main sur une tempe massant doucement. - JJe nâĂ©tais pas venue pour ça Ă la base⊠Je voulais juste voir comment elle allait⊠» souffla-t-elle en descendant les marches Jje ne suis pas certaine de savoir gĂ©rer une adolescente en deuil » conclut-elle incertaine J Tu as des conseils peut-ĂȘtre, parce que je pense que je vais en avoir besoin ? Je peux tâaccompagner au temple si tu veux, je vais en profiter pour prier un peu⊠» Roland de RivefiĂšreComteSujet Re [TerminĂ©] Un RivefiĂšre peut en cacher un autre [Roland] Ven 22 FĂ©v 2019 - 2145 - Je suis tout Ă fait dâaccord, elle te va Ă ravir cette chemise, bien plus quâĂ son propriĂ©taire, câest Ă©vident. »Roland apprĂ©ciait ce genre de discours lĂ©ger, cela changeait. CâĂ©tait rafraĂźchissant. Et signe que leur entente Ă©tait bel et bien redevenue cordiale. Puis, si elle avait envie de prendre un vĂȘtement lui appartenant, câĂ©tait peut ĂȘtre un signe Ă©galement, quâelle nâĂ©tait plus si fermĂ©e Ă lâidĂ©e de partager du temps avec lâaĂźnĂ© RivefiĂšre, et peut ĂȘtre se rapprocher. Lâinfusion semblait lui plaire, câĂ©tait parfait. Elle prit aussi un fruit, une pomme. Roland observait ses doigts jouer avec le fruit, tandis quâelle le taquina une nouvelle fois. Il lui rĂ©pondit dans un sourire complice, câĂ©tait dĂ©licieux dâapprendre Ă connaĂźtre une personne. Ils se cherchaient, se taquinaient, nâĂ©tant en rĂ©alitĂ© forcĂ©s Ă rien, laissant les choses se faire. CâĂ©tait plaisant. Roland savourait lâinstant, il ne durerait peut ĂȘtre pas, il ne savait pas oĂč cette histoire qui nâen Ă©tait quâĂ ses balbutiements, allaient lâemporter. Mais il voulait bien lâaccueillir les bras ouverts, faisant confiance aux Dieux et Ă leurs desseins. Lorsque le noble avait rĂ©pondu Ă la demande de Sydonnie, il avait attrapĂ© sa main, pour la rassurer, lui faire comprendre que malgrĂ© ce qui câĂ©tait passĂ©, il ne sâĂ©tait pas complĂštement refermĂ© Ă elle. Il fallait du temps, câĂ©tait certain. La brune sembla se trouver mal Ă lâaise avec ce geste, elle retira sa main et insista sur la question du temps. Roland nâavait pas voulu ĂȘtre dĂ©placĂ©, ce nâĂ©tait pas son genre. Mais il comprenait la mĂ©fiance de la milicienne. Elle nâavait certainement pas eu que de bonnes relations avec les hommes. De par son mĂ©tier, la vie en gĂ©nĂ©ral, toutes ces Ă©preuves, comme celle du jour prĂ©cĂ©dent. CâĂ©tait une femme difficile Ă apprivoiser, Ă dĂ©chiffrer. Il fallait rĂ©ellement que lâhĂ©ritier se montre patient, comprĂ©hensif. Il nâĂ©tait pas toujours trĂšs patient, encore moins maintenant. Il sâemportait plus facilement, avait du mal Ă tolĂ©rer certaines choses. Mais il allait sây forcer avec la jolie brune. Elle semblait apte elle aussi Ă faire des efforts. Simplement, ne pas brusquer les choses, rester prĂ©sent, mais sans trop en faire. Et attendre, voir comment les choses Ă©volueront. Mais il ne pourrait pas lâattendre indĂ©finiment. Si la dĂ©sormais sergente lui faisait comprendre directement ou indirectement que ses efforts semblaient vains, il nâinsisterait pas. Leur histoire et les explications sur celle-ci furent mise de cĂŽtĂ© ensuite. Sydonnie lui apporta quelques prĂ©cisions sur la fille de son ancien sergent. Elle Ă©tait vraisemblablement ĂągĂ©e de dix-sept ans et elle vit dans le quartier de la Hanse. Ils y seraient donc vite rendus. Roland ne savait pas vraiment Ă quoi sâen tenir en allant lĂ bas, il verrait bien. Il avait acceptĂ© de lâaccompagner, alors il la suivrait dans cette petite avisa donc la dame dâAlgrange de son dĂ©sir dâaller se changer avant leur dĂ©part. Ayant portĂ© et soignĂ© la milicienne, il avait lui aussi ses vĂȘtements tĂąchĂ©s par le sang. Ce nâĂ©tait rien, mais pour lâextĂ©rieur il Ă©tait plus sage quâune personne de son rang se montre prĂ©sentable. Surtout quâils allaient rendre visite Ă une jeune fille, dont le pĂšre Ă©tait dĂ©cĂ©dĂ© trĂšs rĂ©cemment, autant ne pas lâeffrayer fit donc une rapide toilette, enfila des vĂȘtements un brin plus Ă©lĂ©gants, tout en gardant une certaine sobriĂ©tĂ©, puis rejoignit Sydonnie. Cette derniĂšre avait dit quâelle allait ranger la cuisine avant de sortir. Il avait envie de lui dire que cela nâĂ©tait pas nĂ©cessaire, que la petite dame quâelle avait effrayĂ©e la veille Ă©tait payĂ©e pour le faire. Mais il jugea bon de sâen abstenir. Il ne voulait pas quâelle interprĂšte ses propos de maniĂšre en soit, le nouveau duo sâapprĂȘtait Ă se mettre en marche en direction de la maison du dĂ©funt Raoul. Roland avait emportĂ© une petite cape noire, quâil posa sur les Ă©paules de la jeune femme. Il faisait bien frais ce jour, vu quâils allaient ĂȘtre en extĂ©rieur, il sâautorisa ce geste envers elle. Libre Ă elle de lâenlever si elle nâapprĂ©ciait pas. Elle lui indiqua ensuite la direction puis lui proposa dâaller ensuite, ensemble au temple. LâidĂ©e Ă©tait intĂ©ressante. Roland Ă©tait trĂšs croyant et pratiquant. Se rendre au temple, prier et aider les fidĂšles, prĂȘtres, apporter son aide, son savoir, son temps. CâĂ©tait trĂšs important pour le noble. Il rĂ©pondit donc Ă ses demandes, tout naturellement. - Nous pourrons nous rendre ensemble au temple oui, avec joie. Jây suis presque tous les jours, du moins lorsque je nâai pas dâautres obligations. Je prie quotidiennement. Et depuis peu jâapporte mon aide aux prĂȘtres rencontrĂ© la pĂšre Aaron Clay rĂ©cemment, je ne sais pas si tu le connais. Il mâa proposĂ© des travaux de copiste et de prĂ©cepteur. JâapprĂ©cie ces activitĂ©s, jâapporte ce que je peux Ă ceux qui en ont besoin et jâen ressors grandis Ă chaque fois. Ils mâapportent autant que ce que je peux leur apporter. »Elle lui confia aussi sa fidĂ©litĂ© profonde envers les Trois, Roland nâen fut que ravi de lâapprendre. Il Ă©tait important et primordial de croire en la TrinitĂ©, mais une dĂ©votion sincĂšre et loyale pouvaient ĂȘtre rare chez les personnes de leur rang. - Cela nous fait une chose en commun alors, sans ma foi, je ne saurais peut ĂȘtre pas lâhomme que je suis, la TrinitĂ© fait partie inhĂ©rente de moi. Tu as toujours Ă©tĂ© si ancrĂ©e dans la religion, ou tu tâen es rapprochĂ©e depuis le flĂ©au ? »Bon nombre de personnes, croyant mais sans plus dâattachement que cela, sâĂ©taient rapprochĂ©s du temple en ces temps troubles. Dâautres, en revanche, se dĂ©tournaient un peu, pensant que les Dieux se liguaient contre lâhumanitĂ©, leur envoyant ces bĂȘtes immondes ravager leur ĂȘtre et leur Ăąme. La foi de Roland en Ă©tait que plus forte. Aucun sombre tableau nâavait rĂ©ussi encore Ă Ă©teindre cette lumiĂšre qui continuait de le guider. Bien que, malgrĂ© tout, il nâĂ©tait quâun homme. Il pĂ©chait et se morfondait, comme un homme. Le sang-bleu vit ensuite celle quâil accompagnait grimacer, elle avait passĂ© sa main en dessous ses vĂȘtements, peut ĂȘtre pour toucher et sentir sa blessure. Celle-ci devait ĂȘtre douloureuse, forcĂ©ment. Se rappelant dans le triste Ă©tat quâarborait la milicienne lorsquâil la retrouva, hier, dans le hall dâentrĂ©e de sa demeure, il voulut lui demander si elle allait bien, si elle souhaitait continuer. Mais Sydonnie annonça quâils Ă©taient dĂ©jĂ arrivĂ©s Ă destination. Il allait la surveiller, elle nâĂ©tait pas en Ă©tat de trop forcer, avec les dures Ă©preuves quâelle semblait avoir vĂ©cues, il fallait quâelle se mĂ©nage, vraiment. Ils sâapprochĂšrent de la porte dâentrĂ©e, la sergente frappa. Ils nâeurent pas de rĂ©ponse immĂ©diate, Roland la scruta, passa sa main briĂšvement dans son dos pour lui redonner du courage. Dans ces moments, oĂč le doute cohabite avec la crainte, il nây avait pas grand-chose Ă faire, attendre. Attendre que cette porte sâouvre, rassurant les protagonistes de la prĂ©sence en chair et en os de la jeune fille. Celle-ci se prĂ©senta enfin. Elle se rua sur Sydonnie, la serrant dans ses bras. Roland la salua poliment et lui prĂ©senta ses condolĂ©ances, restant en retrait durant leur Ă©change. Il entendit que la brune aux yeux clairs lui proposait dâhabiter avec elle, de quitter la maison. Les mots le surprirent, mais au fond il trouvait cela louable. Son sergent devait vraiment compter Ă ses yeux et elle se sentait peut ĂȘtre redevable envers lui. Au point prendre sa fille sous son aile, de lâaider, de la loger, de lui donner un jeune vint ensuite se jeter dans ses bras Ă lui, il fut un instant dĂ©concertĂ©, mais lâenlaça un instant en retour. Elle semblait perdue, dĂ©sorientĂ©e. Il lui adressa quelques mots rĂ©confortants. Lorsquâelle disparut, allant rassembler ses affaires, se prĂ©parant pour le dĂ©part chez Sydonnie, Roland reporta alors son attention sur la sergente. - Je te rassure, je suis lâaĂźnĂ© de ma famille, je ne dĂ©tiens cependant pas les secrets non plus pour gĂ©rer des adolescents, encore moins en deuil⊠Câest tellement dĂ©licat. Mais je pourrais tâaider Ă traverser cela, lâaider elle aussi. Ma propre expĂ©rience pourra peut ĂȘtre vous ĂȘtre utile. Tu nâas pas Ă gĂ©rer cela toute seule. Je serais lĂ . »Il lui lançait un regard sincĂšre. Aider autrui a toujours Ă©tĂ© son credo, cela ne changerait pas. Sydonnie ne pouvait pas tout assumer seule, elle avait besoin dâaide. - Câest tout Ă ton honneur de lui offrir un toit et un emploi. Dâailleurs, qui gĂšre ton entreprise en ce moment ? Ta famille Ă©tait dans la dentelle, si je ne mâabuse ? »Il nâĂ©tait plus tout Ă fait certain que ce soit le cas, mais il Ă©tait intĂ©ressĂ© par le sujet. Roland ne connaissait pas lâĂ©tat de son affaire familiale, par qui elle Ă©tait gĂ©rĂ©e, si Sydonnie Ă©tait impliquĂ©e de prĂšs ou de loin. Le noble acquiesça Ă sa derniĂšre demande, ils partirent donc tous deux en direction du temple. AprĂšs tous ces Ă©vĂšnements, ces chocs Ă©motionnels, cela ne pouvait que leur faire le plus grand bien. Prier, se ressourcer, revenir sur des bases saines. CâĂ©tait tout Ă fait ce qui leur temple nâĂ©tait pas si loin de lâancienne demeure de Raoul, ils y entrĂšrent rapidement. Il entreprit de se diriger vers les immenses statues, majestueuses et resplendissantes reprĂ©sentations des Trois. Il salua prĂȘtres et fidĂšles quâil croisa. A destination, devant la TrinitĂ©, il sâagenouilla humblement, commençant Ă prier. Il resta silencieux un moment, son cĆur et son Ăąme avaient besoin de ce silence, de faire le vide pour ne se consacrer quâaux divinitĂ©s. Sydonnie de RivefiĂšreSergenteSujet Re [TerminĂ©] Un RivefiĂšre peut en cacher un autre [Roland] Sam 23 FĂ©v 2019 - 1607 - Le muet ? » rĂ©torqua presque instinctivement la noiraude Il ne pouvait pas avoir Ă©normĂ©ment de prĂȘtres Aaron Clay, mais dans le doute, il Ă©tait plus prudent de vĂ©rifier. Sydonnie aurait pu sâĂ©touffer ou partir dans un fou rire nerveux, mais il nâen fut rien. La jeune femme Ă©tait restĂ©e neutre, rĂ©ajustant la longue cape sur ses Ă©paules. Lâattention lui avait tirĂ© un sourire, dâAlgrange nâĂ©tait guĂšre habituĂ© Ă ce genre de petite attention. Mentir nâĂ©tait pas une chose quâelle apprĂ©ciait rĂ©ellement, aussi prĂ©fĂ©rait-elle passer sous silence certaine information, sans pour autant inventer des Je le connais, oui, câĂ©tait un proche il y a peu encore, câest lui qui a rĂ©alisĂ© notre pacte avec Serena. » Souffla-t-elle alors que le premier souvenir qui lui revenait Ă lâesprit Ă©tait cette fameuse proposition Lors de notre derniĂšre rencontre toi et moi et de ma colĂšre soudaine, tu as dĂ» payer certaine de ses maladresses, je suppose » confirma-t-elle Nous en parlerons une autre fois, si tu veux bien ? » La sergente nâavait guĂšre envie de parler dâAaron, ni mĂȘme de cacher des informations Ă Roland. LâhonnĂȘtetĂ© est une chose trĂšs importante Ă ses yeux, si elle souhaitait rĂ©ellement essayer de lui donner sa confiance, de sâentendre avec lui, si elle faisait le choix de lui offrir une chance, alors elle se devait de ne pas lui mentir. Pour autant ne sâimaginait-elle pas au bout dâun jour lui annoncer le plus simplement du monde oui, je suis sortie pendant une annĂ©e avec un banni, il mâa quittĂ©, je nâarrivais pas Ă mâen remettre alors jâai eu des relations intimes avec un prĂȘtre pour oublier qui mâa proposĂ© dâavoir une relation Ă trois avec ta sĆurâ. Ăa faisait un peu beaucoup, un peu trop certainement, mĂȘme pour le grand et parfait Roland de RivefiĂšre. La conversation avait finalement repris autour du temple, sans pour autant que le prĂȘtre ne sâextirpe des pensĂ©es de la milicienne, le noble la questionnait autour de sa croyance, si elle avait Ă©tĂ© toujours trĂšs prĂ©sente dans sa vie ou plutĂŽt rĂ©cente. - Un peu des deux, je pense⊠Tu dois tâen souvenir, mais mĂšre et pĂšre nâarrivaient pas Ă avoir dâenfant et puis je suis finalement arrivĂ©e aprĂšs de nombreuses annĂ©es de priĂšres. MĂšre a toujours Ă©tĂ© trĂšs excessive avec la TrinitĂ©, elle mâen a Ă©loignĂ© sans mĂȘme sâen apercevoir⊠» elle Ă©tait jeune certainement aussi Comme jâai toujours aimĂ© provoquer mĂšre, jâallais Ă contre sens de sa volonté⊠Ce nâest quâune fois jeune femme que jâai trouvĂ© le rĂ©confort dans notre culte. Je ne suis cependant pas la plus parfaite des fidĂšles, je suis une femme dâarmes dĂ©jĂ . » elle sâĂ©tait mise Ă rire doucement Jâai 28 ans, je nâai pas dâenfant ni de mari » un juste Ă©tat de fait Je crois que tu es le premier⊠» prĂ©tendant officiel quâelle accepte ? elle nâose pas le formuler, Peu importe. Je vais nĂ©anmoins au temple chaque jour, jâoffre des dons et jâessaie dâapporter mes quelques maigres connaissances sur la fange aux diffĂ©rents chercheurs. » Les pas avaient fini par amenĂ© Ă destination et aprĂšs avoir franchi les quelques marches, aprĂšs avoir tambourinĂ© Ă la porte, dâAlgrange avait ressenti cette tension lâanimer, cette angoisse la malmener. La jeune femme avait senti la main de Roland dans son dos et un lĂ©ger petit soupir dâaise avait fui ses lĂšvres. Ce nâĂ©tait pas si dĂ©sagrĂ©able finalement dâavoir quelquâun juste lĂ , pour la supporter. La porte avait fini par sâouvrir la gamine par venir se blottir dans les bras de lâun, puis de lâautre, avant de redisparaĂźtre, laissant les deux jeunes gens sur les marches de la demeure. Sydonnie Ă©tait redescendue, lĂąchant un bref soupir, son idĂ©e lui semblait aussi surrĂ©aliste que dâadmettre que Raoul Ă©tait mort, vĂ©ritablement mort et que jamais il ne reviendrait. Sa dĂ©marche lui semblait improbable, complĂštement, elle avec une enfant devenant femme Ă sa charge, une gamine qui venait de perdre son unique famille et dont dâAlgrange Ă©tait sans aucun doute la responsable de cette perte. DĂ©taillant Roland, elle admettait Ă demi-mot que ce nâĂ©tait pas une bonne idĂ©e, quâelle ne savait guĂšre y faire avec les enfants. Se massant lâarriĂšre de la nuque, elle lui avait nĂ©anmoins offert un large sourire alors quâil lui proposait dâĂȘtre prĂ©sent. - Ne te sens pas obligé⊠Câest ma responsabilitĂ©. Mais, si tu te sens de mâaider Ă apprivoiser une gamine⊠je⊠enfin, ça sera avec plaisir, mais fais-le que si tu as envie et non Ă cause dâune obligation quelconque. » Offrant un sourire Ă ce regard compatissant et visiblement sincĂšre, elle avait repris sa marche, empruntant la petite ruelle menant au temple. Le lieu de culte Ă©tait le centre de la ville et mĂȘme sans le vouloir, il y avait toujours de fortes chances de retomber sur son imposante bĂątisse. Il lui parlait de son affaire familiale, de la gestion et la dĂ©sormais gradĂ© ne savait guĂšre quoi lui rĂ©pondre. Nâavait-il pas conscience quâelle Ă©tait seule ? Toutes les tĂąches lui incombaient de ce fait. - Câest moi » souffla-t-elle Je cherche une personne Ă former pour sâoccuper du commerce, mais jâen reste la propriĂ©taire. Pour le reste, je gĂšre tout ce qui concerne ma famille et ses ressources, de loin ou de prĂšs. » elle roula les Ă©paules Ulysse est un brave homme, tu sais. Jâai de la chance quâil me laisse entiĂšrement autonome, un autre homme aurait pu en profiter pour prendre possession de ce que nous possĂ©dions. De toute façon, depuis la fange et lâentassement de Marbrume, chacun a dĂ©jĂ beaucoup Ă faire pour survivre. »Elle fit un petit silence, ne sachant pas si sa propre rĂ©flexion serait bien perçue par le noble, nĂ©anmoins elle sâautorisa Ă ajouter. - Je pense que la noblesse va disparaĂźtre de toute façon et quâil est trĂšs important de se trouver une utilitĂ© ou une source de revenues indĂ©pendante » petite pause Regarde notre ville, le peuple, beaucoup survivent grĂące Ă la clĂ©mence du Duc et le prĂȘt de la demeure, parfois de quelques serviteurs⊠Mais la gentillesse du Duc va rencontrer des limites et tous ceux qui ne lui seront pas utiles finiront en dehors de lâesplanade, peut-ĂȘtre mĂȘme de la ville. » elle se pinça les lĂšvres On suspecte des mouvements de trahissons, une suspecte tellement de chosesâŠJe pense que notre Duc fait ce quâil peut, avec ce quâil aâŠMarbrume Ă de la chance dâĂȘtre encore debout, tellement dâautres sont tombĂ©s si vites. » MĂȘme si jusquâĂ prĂ©sent, la jeune femme avait dĂ©montrĂ© un profond dĂ©sintĂ©rĂȘt pour la noblesse, cela ne lâempĂȘchait pas de rĂ©flĂ©chir Ă lâavenir, Ă lâĂ©volution, Ă se protĂ©ger et faire en sorte de parfaitement bien sâen sortir. Contrairement Ă beaucoup, elle Ă©tait noble, mais elle Ă©tait surtout originaire de la ville, avait-elle encore pas mal de rentes, son commerce, des locations. Oui, elle Ă©tait certes discrĂšte, mais elle Ă©tait pleine de ressources et dâinfluence possible, seuls son caractĂšre de cochons, son agressivitĂ©, son choix de mĂ©tier et cette invisibilitĂ© lui permettaient dâĂ©viter toutes pressions vis-Ă -vis du mariage. - Tu me parleras un jour de vos problĂ©matiques Roland. Quand tu seras prĂȘt, ma famille a toujours Ă©tĂ© proche de la vĂŽtre, cela ne changera pas, mariage ou pas. Ne dit pas non tout de suite, prend juste le temps dây rĂ©flĂ©chir, un peu. » Elle avait profitĂ© de la proximitĂ© du temple pour faire silence, mais aussi pour lâobliger Ă ne pas lâenvoyer immĂ©diatement sur les roses. Rentrant dans la grande bĂątisse, elle avait tournĂ© sur la gauche pour rejoindre la salle contenant les imposantes reprĂ©sentations des trois pour prier. Ă genoux devant Rikni, Sydonnie laissa ses pensĂ©es formuler ses secrets, ses demandes, mais aussi ses multitudes de promesses et de priĂšre, elle nâĂ©tait pas femme Ă rĂ©clamer quoi que ce soit, survivre lui semblait ĂȘtre un suffisamment grand prĂ©sent pour le savourer pleinement. Ce fut ensuite au tour dâAnĂŒr, puis de Serus, certainement celui en qui elle se retrouvait le moins pour lâheure. La fatigue devait ĂȘtre lisible sur les traits de son visage, cette fragilitĂ© nouvelle quâelle avait du mal Ă tolĂ©rer Ă©galement. Comment allait-elle parvenir Ă sâen sortir avec une jeune fille Ă charge ? Comment allait-elle devoir se comporter avec Roland ? Un mariage Ă©tait-il rĂ©ellement dans ses projets, dans ses envies ? Ne lui parlait-il que dâarrangement ou de voir si le temps permettrait aux sentiments de sâamorcer ? Dans le fond, la noiraude Ă©tait inquiĂšte, mais aussi particuliĂšrement perturbĂ©e par les derniers Ă©vĂ©nements. Plus quâelle ne le laissait voir, plus quâelle lâimaginait elle-mĂȘme. AprĂšs un long moment de priĂšre, de questionnement intĂ©rieur, elle avait fini par se redresser lĂ©gĂšrement, dĂ©poussiĂ©rant par rĂ©flexe les quelques poussiĂšres de son pantalon. Par rĂ©flexe, elle avait enfoui lĂ©gĂšrement son nez dans le col de sa chemise, humant ainsi un peu cette odeur quâelle ne connaissait pas vraiment. Silencieuse, elle avait fini par faire quelques pas vers la salle principale, laissant le noble terminer sans le dĂ©ranger. A ce moment-lĂ , elle aurait pu faire le choix de sâen aller, de le remercier et de ne plus jamais chercher Ă le revoir. Pourtant un murmure lui insufflait tout le contraire, Ă©tait-ce certainement quâĂ©goĂŻstement, la solitude de lâinstant lui faisait peur. Pour autant, comme souvent, la noiraude nâavait rien laissĂ© paraĂźtre, attendant que le noble revienne jusquâĂ elle, pour reprendre la parole de sa voix presque calme, presque douce. - Je ne vais pas prendre davantage de ton temps, tu dois avoir beaucoup Ă faire. Merci pour ton aide Roland, je te suis rĂ©ellement reconnaissante. Peut-ĂȘtre que tu pourras me montrer un jour Ă quoi ressemble ton quotidien, ce que tu fais ? Peut-ĂȘtre mĂȘme pourrions-nous, nous entraĂźner ensemble une fois ? » Elle avait semblĂ© avoir encore des choses Ă dire, sans poursuivre, essayait-elle de lui proposer des nouvelles rencontres ou de faire durer un peu ce moment ? Peut-ĂȘtre. Il Ă©tait nĂ©anmoins complexe dâaffirmer quâaprĂšs tout ça, la relation entre eux serait plus agrĂ©able, plus douce. Roland avait pu voir de multiples facettes de la personnalitĂ© de dâAlgrange, mais lâinverse nâĂ©tait pas toujours juste. Le noble semblait ĂȘtre dans cette perpĂ©tuelle maĂźtrise de lui-mĂȘme et il Ă©tait difficile Ă la noiraude de visualisait ce quâil aimait ou non, ce quâil voulait ou ne voulait Je nâai pas le droit de reprendre le travail tout de suiteâŠ. » finit-elle par admettre Il paraĂźt que je dois me reposer quelques jours avant de prendre mon nouveau grade⊠» cela ne semblait pas particuliĂšrement lui plaire Vais-je peut-ĂȘtre en profiter pour me rendre aux thermes, me dĂ©tendre un peuâŠ. Si jamais tu te sens un peu seul, je ne devrais pas trop bouger de chez moiâŠ. Enfin, bon courage alors, pourâŠ.ta journĂ©e ? »Puis ce fut cette hĂ©sitation, celle quâon retrouve quand on ne sait pas rĂ©ellement dans quel type de relation elle Ă©tait ? Devait-elle lui serrer la main, sâamuser dans une rĂ©vĂ©rence ? Lâenlacer ? Devait-elle lui proposer de partager encore un peu de temps ensemble ou simplement se taire et tourner les talons ? La noiraude nâavait pas rĂ©ellement bougĂ©, dĂ©taillant de ses grands yeux bleus la silhouette qui se trouvait devant elle, cherchant Ă trouver des rĂ©ponses, mais aussi des solutions. Et maintenant ? [Je laisse pas mal d'ouverture, fin ou non du rp je te laisse le choix je repars Ă mon week end en amoureux ! Si besoin, tu me fais signes o/ si jamais tu dĂ©cides de cloturer lĂ , merci pour le rp ] Permission de ce forumVous ne pouvez pas rĂ©pondre aux sujets dans ce forum
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Lorsque jâanime un atelier Feng Shui ou que jâĂ©change avec de nouvelles personnes sur le Feng Shui, la premiĂšre chose qui est Ă©voquĂ©e et connue est FERMER LA PORTE DE LA SALLE DE BAIN Et oui, câest souvent la premiĂšre action que vous faĂźtes chez vous de maniĂšre trĂšs simple pour avoir une maison Feng Shui. Et puis, cela nâengage pas de frais. Câest un bon moyen de dĂ©couvrir les premiers effets du Feng Shui dans votre vie. Il est Ă noter ici lâimportance de fermer la porte des piĂšces dâeau ce qui comprend la salle de bain, la salle dâeau et les toilettes. Et nâoubliez pas de fermer Ă©galement le battant des toilettes. Alors pourquoi est-il nĂ©cessaire de fermer cette Porte ? Lâeau est un conducteur dâĂ©nergie. Avec elle, elle va emporter lâĂ©nergie dans les canalisations. Câest pourquoi vous pouvez lire sur diffĂ©rents livres feng shui, que la salle de bain est une piĂšce nĂ©faste. Mais cette Ă©nergie, appelĂ©e Chi, vous en avez besoin pour mettre en place tous vos projets ou plus simplement pour avoir la pĂȘche tout au long de la journĂ©e. Alors, câest essentiel pour vous de la conserver⊠en fermant les portes et les battants. Lâun de mes premiers conseils Feng Shui est donc toujours le mĂȘme Ferme la porte ! » Les deux remarques que jâentends le plus souvent sur les difficultĂ©s que vous rencontrez pour fermer cette porte ou le battant des toilettes Les maris ou les enfants au lieu de leur parler Feng Shui, parlez HygiĂšne. Et oui, pour des raisons dâhygiĂšne, le fait de fermer les battants des toilettes permet dâĂ©viter la prolifĂ©ration carrĂ©ment des microbes. Vous pouvez aussi expliquer le cĂŽtĂ© inesthĂ©tique de voir les toilettes quand vous allez et venez dans la maison. LâaccĂšs Ă la litiĂšre du chat vous incite souvent Ă laisser la porte ouverte. Pourquoi ne pas installer une chatiĂšre ? Ainsi, lâaccĂšs du Chat ne se fera pas au dĂ©triment de votre Ă©nergie. Tous Ă vos postes Fermez ! »
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Encore quelques trucs... au cas oĂč !!!!!DĂ©ja chez moi, il y a trois chats et trois sont de grandes caisses avec un dessus-cloche, mais sans porte et j'ai dĂ» enlever l'une des cloches le chat noir ne va que dans les caisses ouvertes, de plus il ne va pas "dans" la caisse, il reste en Ă©quilibre sur le bord... heureusement que la caisse est grande et lourde de litiĂšre...aprĂšs il recouvre ce qui est des crottes devant la caisse, il faut peut-ĂȘtre regarder ce que fait le chat ! J'en ai eu un pas malin qui se mettait bien dans la caisse, mais le derriĂšre Ă l'extĂ©rieur !!!! et qui cherchait aprĂšs, surpris de ne rien trouver Ă recouvrir ! Mon actuel chat roux fait ça quelquefois... il est un peu benet - !Comme litiĂšre, j'utilise depuis sa mise sur le marchĂ© la litiĂšre Catsan "hygiĂšne Plus" plus de 15 ans je crois avec une totale satisfaction, si par accident je dois en utiliser une autre, ça se passe mal. Un sac de litiĂšre me remplit deux caisses, ça fait donc une bonne Ă©paisseur et ça dure plusieurs jours sans odeur, ni refus d'y n'ai jamais essayĂ© les "procĂ©dĂ©s attractifs", mais il parait que ça marche quelques gouttes de javel dans la litiĂšre ou encore quelques gouttes d'huile essentielle de suis toujours surprise de lire les messages sur les chats "malpropres", je n'ai jamais eu ce problĂšme -en-dehors des maladies diarrhĂ©es- et pourtant les origines de mes chats.... par contre les litiĂšres ne sont pas choisies au hasard et du coup, dĂšs qu'il y a des promotions "Catsan" je fais des stocks et en vacances, j'apporte ma litiĂšre sauf si je suis sĂ»re d'en trouver !Bonne chance pour dĂ©couvrir la clĂ© du problĂšme... et la solution !BisousClaudie44
MERCIDE BIEN PENSER A FERMER LA PORTE ELLE NE SE FERME. Plaque Grave MERCI DE FERMER CETTE PORTE A CLE Ft 29 X. PLAQUE MERCI DE FERMER LA PORTE Q0148. Merci De Fermer La Porte Roman Francophone Neuf Ou. Merci De Fermer La Porte Doucement Traduction Franais. Fermer La Porte Traduction Anglaise Linguee. Fermeture Cl
Le HushBumps Gel ultra-silencieuxLe bloque porte anti pincementUne main anti claquementUn coussin ferme porteLe Rhoost Finger GuardLe ferme-porte automatiqueLes boudins de porte Un courant dâair peut claquer une porte dâentrĂ©e sans que lâon sây attende. Il est recommandĂ© dâajouter certains accessoires sur le vantail pour faire face Ă ce genre de situation. Cela permet Ă la porte de rĂ©sister efficacement aux courants dâair violents. Les astuces suivantes peuvent ĂȘtre utilisĂ©es pour faire face Ă une porte dâentrĂ©e qui claque. Le HushBumps Gel ultra-silencieux Le choix de ce gel auto-adhĂ©sif reste une bonne option pour Ă©viter que la porte dâentrĂ©e claque. Avec une Ă©paisseur de plus de 2 mm, il est parfaitement capable dâabsorber les chocs. Ce gel polymĂšre ne laissera mĂȘme pas apparaĂźtre le moindre bruit Ă chaque fermeture de la porte. Il faut savoir que le produit se pose facilement Ă lâendroit oĂč la porte et le cadre se croisent. Le bloque porte anti pincement Flexible, un bloque porte anti pincement se pose juste en haut de la poignĂ©e. Ce produit conçu avec de la mousse se distingue avant tout par sa fonctionnalitĂ© Ă ne pas laisser la porte se refermer complĂštement. Ce produit est principalement connu pour Ă©viter les pincements de doigts. Il peut aussi se combiner avec le gel ultra-silencieux pour Ă©viter un claquement de la porte. Une main anti claquement Voici la butĂ©e de porte quâil faut avoir pour Ă©viter que la porte dâentrĂ©e claque. Conçu avec du plastique, cet accessoire se fixe facilement sur le bord de la porte. Le produit pivote gĂ©nĂ©ralement en verticale aprĂšs son installation. Cet accessoire affiche une soliditĂ© et une durĂ©e de vie parfaites. Avec cette main en plastique, la porte dâentrĂ©e ne causera plus le moindre problĂšme. Un coussin ferme porte De petites tailles, un coussin ferme porte se pose efficacement sur une porte dâentrĂ©e. Pour cela, il suffit de relier les deux poignĂ©es avec les deux Ă©lastiques qui composent lâaccessoire. Le produit ne se dĂ©tĂ©riore pas facilement, mĂȘme aprĂšs de longues annĂ©es dâutilisation. Avec ses petites dimensions, un coussin ferme porte nâa aucun mal Ă enfoncer le loquet. Autrement dit, lâaccessoire empĂȘchera le claquement de la porte dâentrĂ©e et de rester enfermer dehors si vous Ă©tiez juste sorti prendre lâair sur le palier. Le Rhoost Finger Guard Ce produit empĂȘche une porte dâentrĂ©e de claquer en renforçant les charniĂšres. Il suffit de lâinstaller correctement pour Ă©viter que le vantail se referme tout seul. En plus de cela, il faut savoir que ce produit peut protĂ©ger les enfants qui peuvent coincer accidentellement leurs doigts au niveau des charniĂšres. Par ailleurs, le produit peut se montrer amovible. Cela implique quâil peut ĂȘtre enlevĂ© Ă tout moment. Le ferme-porte automatique Un ferme-porte automatique est plus intĂ©ressant quand il se prĂ©sente avec une fonction hydraulique. Ce produit Ă la particularitĂ© de fermer lentement la porte dâentrĂ©e. De ce fait, on peut sâattendre Ă ce quâelle ne claque pas Ă chaque fermeture. Cela peut ĂȘtre rĂ©glĂ© selon les besoins de chaque utilisateur. Les boudins de porte Souvent utilisĂ©s pour empĂȘcher le passage dâair sous le vantail, les boudins de porte peuvent aussi empĂȘcher le claquement de ce dernier. Pour cela, il est plus recommandĂ© de choisir la version mono-tube » qui garantit un bon rĂ©sultat. Mais les autres versions peuvent toujours sâutiliser en fonction de la situation.
MERCIDE FERMER LA PORTE Réf. G0147 Support au choix Format au choix. Choix de la dimension de votre signalétique. Choix de la matiÚre de votre signalisation. Quantité. Ajouter au panier Remise sur la quantité. Quantité
SignalĂ©tique de qualitĂ© - fabricant î° TĂ©lĂ©phone 0973612795 îŸ Categories î î î î SignalĂ©tique Camping EntrĂ©e Piscines SĂ©curitĂ© / RĂšglements Routes / Balisage Recyclage / Poubelles Camping-car Barbecue Animaux Jeux et Loisirs Parkings BarriĂšres Sanitaires Plaques de porte Piscines sur mesure î î î Signalisation Panneaux Stationnement Interdictions Informations VidĂ©o Surveillance Aire de Jeux Enfants Handicap Recyclage Evacuation Obligation Danger incendie Tabagisme Balisage Nature / Environnement î î î SignalĂ©tique intĂ©rieure Plaques gravĂ©es Plaques gravĂ©es picto Plaques en mĂ©tal brossĂ© Texture Plaques sur mesure Plaques NaturaWood NumĂ©ros et chiffres Plaques sur Chevalet SignalĂ©tique Covid-19 SignalĂ©tique Maison Services Services î
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Franco Port Ă partir de 500⏠Contact TVA non applica. art. 293b du CGI Accueil Signalisation Panneaux Informations Merci de fermer la porte  î î Panneau ou adhĂ©sif horizontal Merci de fermer la porte RĂ©fĂ©rence info31 Description DĂ©tails du produit Documents joints Panneau de signalisation merci de fermer la porte Panneau en aluminium composite 3 mm de grande marque. Protection uv ORAGUARD Exigence environnementale ISO 14001 Rigide et solide Bords arrondis EsthĂ©tique sans faille idĂ©al Ă©galement en intĂ©rieur Nos panneaux sont fabriquĂ©s dans un aluminium composite haut de gamme avec une finition bords arrondis. Ils sont moins nocifs pour l'environnement et nettement plus durables. RĂ©fĂ©rence info31 TĂ©lĂ©chargement Panneau ou adhĂ©sif horizontal Merci de fermer la porte
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